Saint Bède le Vénérable
Bède le Vénérable, un moine et érudit anglais, est une figure emblématique du début du Moyen Âge. Né vers 673 près de Sunderland, dans le royaume de Northumbrie, Bède passa la majeure partie de sa vie au monastère de Saint-Pierre à Wearmouth et à son abbaye jumelle, Saint-Paul à Jarrow.
Bède était un moine dévoué ainsi qu'un érudit prolifique. Il s'est distingué dans de nombreux domaines du savoir, notamment la théologie, l'histoire, la chronologie et la science. Son œuvre la plus célèbre, "Histoire ecclésiastique du peuple anglais", reste une source cruciale pour la compréhension de l'Angleterre au début du Moyen Âge et a établi Bède comme l'un des premiers véritables historiens de l'Angleterre.
En plus de ses travaux historiques, Bède a écrit de nombreux traités théologiques, des commentaires bibliques, des poèmes et des œuvres sur des sujets scientifiques, comme les phénomènes naturels et le calcul du temps. Ses écrits démontrent une érudition vaste et profonde et reflètent son engagement envers la foi chrétienne et la quête de la connaissance.
Bède est également connu pour son travail en tant que traducteur. Il a contribué à la traduction des Écritures et d'autres textes du latin en vieil anglais, rendant ces œuvres accessibles à un public plus large de l'époque.
Reconnu pour sa piété et son érudition, Bède fut surnommé "le Vénérable" de son vivant. Il mourut le 26 mai 735 et fut enterré au monastère de Jarrow. Sa vie et son œuvre ont eu une influence durable sur l'église chrétienne et l'éducation, et il continue d'être vénéré comme saint dans plusieurs confessions chrétiennes.
L'héritage de Bède le Vénérable réside dans sa capacité à combiner la foi et la raison, et dans sa contribution significative à l'histoire, à la théologie et aux sciences. Sa vie dédiée à l'étude et à l'enseignement fait de lui un exemple inspirant pour les érudits et les croyants.
Le nom de Sauveur "Dieu-avec-nous", donné par le prophète, signifie les deux natures de son unique personne. En effet, celui qui est Dieu, né du Père avant tous les siècles, c'est lui-même qui est Emmanuel à la fin des temps, c'est-à-dire Dieu avec nous. Il l'est devenu dans le sein de sa mère, parce qu'il a daigné accepter la fragilité de notre nature dans l'unité de sa personne, quand le Verbe s'est fait chair et a habité parmi nous (Jn 1,14). C'est-à-dire qu'il a commencé d'une manière admirable à être ce que nous sommes, sans cesser d'être ce qu'il était, en assumant notre nature, de façon à ne pas perdre ce qu'il était en lui-même.
Marie mit donc au monde son fils premier-né (Lc 2,7), c'est-à-dire le fils de sa substance; elle enfanta celui qui, avant toute créature, était Dieu, né de Dieu, et qui, dans l'humanité où il était créé, devançait en mérite toute créature.
Et elle lui donna le nom de Jésus (cf. Lc 2,21). Donc, le nom de Jésus est celui du fils qui, né de la Vierge, signifie selon l'explication de l'ange qu'il sauvera son peuple de ses péchés. Or, celui qui sauve des péchés, c'est évidemment lui aussi qui sauvera des corruptions de l'âme et du corps, qui sont les suites du péché.
Quant au nom du Christ, c'est le titre d'une dignité sacerdotale et royale. Car les prêtres et les rois, sous la loi ancienne, étaient appelés Christs à cause de la chrismation. Cette onction d'huile sainte préfigurait celui qui, en venant dans le monde comme vrai roi et pontife, a été consacré d'une onction de joie, comme aucun de ses semblables (Ps 44,8). A cause de cette onction ou chrismation, le Christ en personne et ceux qui participent à la même onction, c'est-à-dire à la grâce spirituelle, sont appelés "chrétiens".
Du fait qu'il est Sauveur, le Christ peut nous sauver de nos péchés; du fait qu'il est pontife, il peut nous réconcilier avec Dieu le Père; du fait qu'il est roi, qu'il daigne nous donner le royaume éternel de son Père, Jésus Christ notre Seigneur qui, étant Dieu, vit et règne avec le Père et le Saint-Esprit, pour les siècles des siècles. Amen.