Jacques de Saroug
Jacques de Saroug, né vers 449 et décédé en 521, était un évêque syrien et l'un des auteurs les plus prolifiques de l'Église syriaque. Originaire de la région de la Mésopotamie, il est souvent considéré comme l'un des plus grands poètes et théologiens de la tradition syriaque.
Évêque de Saroug, une ville de l'Empire byzantin, Jacques a joué un rôle important dans la vie ecclésiastique et intellectuelle de son époque. Bien qu'il ait vécu à une période marquée par des controverses christologiques, il est surtout connu pour ses écrits poétiques et homilétiques, qui évitaient souvent les débats théologiques polarisés de son temps.
Ses œuvres comprennent des hymnes, des homélies et des poèmes, qui traitent d'une variété de sujets spirituels et théologiques. Jacques de Saroug est particulièrement réputé pour sa capacité à exprimer des concepts théologiques complexes à travers une poésie riche et imagée, rendant ses enseignements accessibles à un large public.
Jacques de Saroug a contribué de manière significative à la tradition liturgique et hymnique de l'Église syriaque. Ses écrits continuent d'influencer la spiritualité et la liturgie des Églises syriaques et sont étudiés pour leur valeur littéraire et théologique.
Il est vénéré comme saint dans les Églises syriaque orthodoxe et catholique, où sa fête est célébrée le 29 octobre.
Après la célébration de leurs noces, Paul vint. Il vit le voile étendu sur leur splendeur, et l'ôta pour révéler le Christ et son Épouse au monde entier. Il montra que c'était bien eux que Moïse avait décrits dans sa vision prophétique. Exultant d'une joie divine, l'Apôtre proclama: Ce mystère est grand (Ep 5,32). Il fit connaître ceux que le prophète avait désignés d'une manière voilée sous les figures de l'Homme et de la Femme. "Je le sais, dit-il, c'est le Christ et son Église qui ne sont plus deux mais un seul" (cf. Ep 5,31).
Les femmes ne sont pas aussi étroitement unies à leurs maris que l'Église au Fils de Dieu. Quel autre époux que Notre Seigneur mourut jamais pour son épouse, et quelle épouse a jamais choisi comme époux un crucifié? Qui a jamais donné son sang en présent à son épouse, sinon celui qui mourut sur la croix et scella son union nuptiale par ses blessures? Qui a-t-on jamais vu mort, gisant au banquet de ses noces, avec, à son côté, son épouse qui l'étreint pour être consolée? A quelle autre fête, à quel autre banquet, a-t-on distribué aux convives, sous la forme du pain, le corps de l'époux?
La mort sépare les épouses de leurs maris, mais ici elle unit l'Épouse à son Bien-aimé. Il mourut sur la croix, laissa son corps à sa glorieuse Épouse, et maintenant, à sa table, chaque jour, elle le prend en nourriture. Elle s'en nourrit sous la forme du pain qu'elle mange et sous la forme du vin qu'elle boit, afin que le monde reconnaisse qu'ils ne sont plus deux, mais un seul.