Timothée de Jérusalem

Timothée de Jérusalem, actif au Ve siècle, était un patriarche de Jérusalem reconnu pour son rôle dans la direction de l'Église chrétienne durant une période complexe de son histoire. Bien que les détails spécifiques sur sa vie et son épiscopat soient limités, il est représentatif des figures ecclésiastiques qui ont façonné le christianisme de cette époque.

Servant comme patriarche dans une période marquée par des conflits théologiques et des changements politiques, Timothée a dû naviguer à travers les défis de maintenir l'unité et l'intégrité de l'Église. Il a été confronté à la tâche d'administrer une communauté chrétienne dans une région influencée par diverses forces politiques et religieuses, notamment l'Empire byzantin et diverses factions chrétiennes.

Timothée de Jérusalem est également associé aux efforts de défense de l'orthodoxie chrétienne face aux hérésies et aux débats théologiques de son temps. Ses décisions et actions en tant que patriarche auraient contribué à façonner la direction de l'Église à Jérusalem et dans la région environnante.

Bien que les archives historiques fournissent peu de détails sur ses écrits ou ses enseignements spécifiques, sa position en tant que patriarche de Jérusalem lui conférait une influence importante dans les affaires de l'Église.

Timothée de Jérusalem reste une figure historique de l'Église ancienne, symbolisant le rôle crucial des dirigeants ecclésiastiques dans la préservation et la transmission de la foi chrétienne au cours des siècles.

Commentaire de Timothée de Jérusalem

Les justes vivent pour toujours; leur récompense est dans le Seigneur et le Très-Haut prend soin d'eux (Sg 5,15). Le temps me manque pour pouvoir rappeler les vertus de tous les saints. Je traiterai donc du dernier des justes de l'Ancien Testament. Et qui est-il? Syméon, dont l'évangile de Luc nous rapporte le nom. Il est à la fois le premier et le dernier. Le dernier à avoir vécu sous le régime de la Loi, le premier sous celui de la grâce. Juif soumis aux observances, il était chrétien par son action de grâce. Sa formation en avait fait un légiste, sa connaissance de Dieu en fit son messager.

Syméon, dont l'histoire nous a été lue récemment, avait été retiré de l'impiété pharisaïque, comme une rosé cueillie parmi les épines. Pour avoir été favorisé du don de la grâce, il avait acquis la réputation d'être le premier. Syméon était parvenu à un si haut degré de justice que, pendant sa vie corporelle, Dieu lui fit cette révélation: "Il n'achèverait pas cette vie temporelle avant d'avoir serré dans ses bras de chair la Vie éternelle, Jésus Christ notre Seigneur."

Le juste Syméon, qui dès avant l'Incarnation aspirait à voir le Seigneur, l'a donc vu dans son Incarnation, il l'a reconnu et l'a pris dans ses bras. Et il a supplié le Maître de l'univers, devenu enfant en la condition de serviteur, d'être délivré de la prison de son corps, en disant à haute voix ces paroles que tu as entendues récemment: Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix, selon ta parole, car mes yeux ont vu ton salut (Lc 2,29-30).

Je l'ai vu, laisse-moi m'en aller, ne me garde pas ici; permets-moi de m'en aller dans la paix, ne me laisse pas dans la tristesse. Je l'ai vu, permets-moi de partir. J'ai vu ta gloire, les anges danser, les archanges te glorifier, la création exulter. J'ai vu le passage unique reliant le ciel à la terre. Maintenant, permets-moi de m'en aller, ne me garde pas ici.

Ne me laisse pas voir l'insolence de mes compagnons juifs envers toi, la couronne d'épines que l'on tresse, l'esclave qui te gifle, la lance qui s'approche de toi. Ne me laisse pas voir le soleil s'obscurcir, la lune décroître, les éléments s'altérer. Ne me laisse pas te voir brisé sur la croix. Ne me laisse pas voir les rochers se fendre, le voile du Temple se déchirer. Car les éléments mêmes ne seront pas capables de supporter ce défi et ils prendront part aux souffrances du Seigneur.

Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut que tu as préparé à la face de tous les peuples (Lc 2,29-31).