Jean 17, 7

Maintenant, ils ont reconnu que tout ce que tu m’as donné vient de toi,

Maintenant, ils ont reconnu que tout ce que tu m’as donné vient de toi,
Louis-Claude Fillion
Heureux effets produits chez les apôtres par l’acceptation obéissante de la parole de Dieu, vv. 7-8 - Maintenant : les choses étant ainsi. - Ils savent, littéralement : ils sont arrivés à connaître ; par conséquent, ils savent. Cf. 5. 3 ; 5, 42 ; 6, 70 ; 8, 52, 55 ; 14, 9, etc. - Que tout (mot accentué) ce que vous m’avez donné… L’œuvre entière de la rédemption, considérée dans ses nombreux détails ; tout le ministère messianique du Seigneur Jésus. - Vient de vous. Notez l’emploi du présent : ces choses sont et demeurent divines.
Catéchisme de l'Église catholique
L’expression traditionnelle " Oraison dominicale " [c’est-à-dire " prière du Seigneur "] signifie que la prière à Notre Père nous est enseignée et donnée par le Seigneur Jésus. Cette prière qui nous vient de Jésus est véritablement unique : elle est " du Seigneur ". D’une part, en effet, par les paroles de cette prière, le Fils unique nous donne les paroles que le Père lui a données (cf. Jn 17, 7) : il est le Maître de notre prière. D’autre part, Verbe incarné, il connaît dans son cœur d’homme les besoins de ses frères et sœurs humains, et il nous les révèle : il est le Modèle de notre prière.