Jean 18, 27
Encore une fois, Pierre le nia. Et aussitôt un coq chanta.
Encore une fois, Pierre le nia. Et aussitôt un coq chanta.
Les évangélistes s'accordent tous pour raconter le triple reniement de saint Pierre, non pour accuser ce disciple, mais pour nous apprendre quel mal c'est de ne pas tout remettre entre les mains de Dieu, et de placer sa confiance en soi-même.
Mais le jardin ne lui rappelle le souvenir, ni des promesses qu'il y a faites, ni de cet amour si ardent dont il avait protesté à plusieurs reprises: «Pierre le nia de nouveau et aussitôt le c oq chanta».
Dans quel engourdissement était plongé cet Apôtre si plein d'ardeur, lorsqu'on voulait s'emparer de Jésus ! Le voilà devenu comme insensible, et Dieu le permet, pour vous apprendre combien est grande la faiblesse de l'homme lorsqu'il l'abandonne à lui-même. On le questionne de nouveau, et il nie pour la seconde fois: «Ils lui dirent donc: Et vous, n'êtes-vous pas aussi de ses disciples ?»
Après avoir rapporté comment Anne envoya Jésus enchaîné à Caïphe, l'Évangéliste revient à l'endroit du son récit où il avait laissé Pierre pour raconter le triple reniement de ce disciple dans la maison d'Anne: «Cependant Simon Pierre était là, debout, et se chauffant». Il rappelle donc ici ce qu'il avait dit plus haut.
Voici la prédiction du médecin qui est accomplie, et le malade convaincu de présomption, car ce que nous voyons se réaliser, ce n'est pas la promesse de Pierre: «Je donnerai ma vie pour vous», mais la prédiction de Jésus: «Vous me renierez trois fois».
Nous voyons ici que ce n'est point devant la porte, mais lorsqu'il se chauffait devant le brasier, que Pierre renia Jésus pour la seconde fois, ce qui n'aurait pu avoir lieu, s'il ne fût rentré après être sorti dehors, comme le raconte saint Matthieu. Ce n'est pas, en effet, lorsqu'il fût sorti dehors, que cette autre servante le vit, mais au moment même où il sortait, et c'est alors qu'elle le remarqua et qu'elle dit à ceux qui étaient là, c'est-à-dire, à ceux qui se chauffaient avec, lui dans l'intérieur de la cour: «Celui-ci était aussi avec Jésus de Nazareth.» Pierre qui était déjà sorti, ayant entendu ces paroles, rentra, et à toutes les affirmations de ceux qui étaient présents, répondit avec serment: «Je ne connais point cet homme». L'évangéliste saint Jean raconte ainsi le second reniement de saint Pierre: «Ils lui dirent donc: Et vous, n'êtes-vous pas aussi de ses disciples ?» C'est-à-dire, lorsqu'il rentrait, ce qui nous confirme dans la pensée que ce ne fut pas seulement cette autre servante dont parlent saint Matthieu et saint Marc, mais une autre encore dont parle saint Luc, qui firent à Pierre la question qui détermina le second reniement de cet Apôtre; c'est pour cela que saint Jean emploie ici le pluriel: «Ils lui dirent donc». Le même Évangéliste poursuivant son récit, raconte ainsi le troisième renoncement: «Un des serviteurs du grand-prêtre lui dit», etc. Saint Matthieu et saint Marc se servent du pluriel pour désigner ceux qui firent à Pierre cette nouvelle question; saint Luc ne parle que d'un seul, ainsi que saint Jean, qui ajoute cette circonstance, qu'il était parent de celui à qui Pierre coupa l'oreille. Cette divergence s'explique facilement si l'on considère que saint Matthieu et saint Marc oui l'habitude demettre le pluriel pour le singulier, ou qu'un de ceux qui étaient présents, affirmait avec plus de force, comme ayant vu Pierre dans le jardin, tandis que les autres ne pressaient Pierre que sur l'attestation de celui qui l'avait vu.
Dans le sens allégorique, le premier reniement de Pierre figure ceux qui, avant la passion du Sauveur, ont nié qu'il fût Dieu; le second représente ceux qui, après sa résurrection, ont nié à la fois sa divinité et son humanité. De même le premier chant du coq figure la résurrection du chef; le second, la résurrection de tout le corps qui aura lieu à la fin du monde. La première servante, qui fut l'occasion du premier renoncement de Pierre, représente la cupidité; la seconde, le plaisir des sens; le serviteur, ou les serviteurs du grand-prêtre, les démons qui nous portent à renoncer Jésus-Christ.
2322. On montre ici comment Jésus est envoyé par le grand prêtre à l'autre grand prêtre. D'abord on expose l'envoi, puis on achève le récit du reniement de Pierre [n° 2324].
2323. Il dit donc : ET ANNE L'ENVOYA, LIÉ, AU GRAND PRÊTRE CAÏPHE, à qui il était conduit dès le début ; la cause pour laquelle Anne l'avait d'abord mis à l'écart a été dite plus haut [n° 2296]. Mais soyons attentifs à sa fourberie. En effet, alors qu'il aurait dû relâcher Jésus, vu qu'il était sans faute, il l'a cependant envoyé ligoté à Caïphe.
2324. On traite ici du second, puis du troisième reniement de Pierre, en affirmant d'abord l'occasion du reniement, puis le double reniement de Pierre [n° 2326], et enfin l'accomplissement du signe des paroles du Christ [n° 2327].
2325. L'occasion du second reniement de Pierre fut qu'il s'attarda avec les serviteurs du grand prêtre qui se tenaient auprès du feu. Car, selon Chrysostome, alors que le Christ s'éloignait vers Caïphe, Pierre resta encore avec les serviteurs. En effet il avait, après son [premier] reniement, été absorbé par le péché à tel point que, lui qui auparavant était plein d'ardeur, semblait maintenant ne plus se soucier du Christ - J'ai prêté attention et j'ai écouté (...). Personne ne fait pénitence pour son péché en disant : « Qu'ai-je fait ? » C'est pourquoi l'Évangéliste dit : OR SIMON-PIERRE SE TENAIT LÀ ET SE CHAUFFAIT, bien que le Christ se fût éloigné de là, et il ne se souvenait pas de ce que dit le psaume : Bienheureux l'homme qui ne va pas au conseil des impies et ne se tient pas sur le chemin des pécheurs. Mais on ne peut pas s'arrêter à cette interprétation, parce qu'alors il s'ensuivrait que le second et le troisième reniements auraient eu lieu en l'absence du Christ, ce qui va contre ce que dit Luc : après le troisième reniement de Pierre, le Seigneur, s'étant retourné, regarda Pierre. C'est pourquoi Augustin, expliquant cela autrement, dit que l'Évangéliste, selon son habitude, parle par récapitulation, pour montrer la continuation et l'ordre de la réalité. Il avait dit en effet plus haut que les serviteurs se tenaient là et que Pierre se tenait avec eux et se chauffait, après quoi il a exposé l'interrogatoire du Christ par le grand prêtre [Anne], et pour enchaîner il reprend presque les mêmes paroles en disant : OR SIMON-PIERRE SE TENAIT LÀ ET SE CHAUFFAIT, c'est-à-dire avant que le Christ ait été envoyé à Caïphe.
2326. On rapporte ensuite le deuxième et le troisième reniements de Pierre, et à propos de l'un et l'autre deux choses sont rapportées : l'occasion du reniement (l'interrogation) et le reniement lui-même. Mais ici surgissent deux questions littérales. Car Matthieu, parlant du second reniement, dit : Comme il sortait vers le portail, une autre servante le vit et dit à ceux qui étaient là : celui-ci aussi était avec Jésus le Nazaréen. Et de nouveau, il nia en jurant. Il semble donc y avoir ici deux contradictions. D'abord, parce que Jean a dit que Pierre nia alors qu'il se tenait auprès du feu, et Matthieu alors qu'il sortait de la maison. Autre contradiction : selon Matthieu, Pierre est interrogé par « une autre servante » et, selon Jean, il est interrogé par d'autres, à savoir plusieurs : ILS LUI DIRENT DONC... À cela il faut répondre que la première fois où Pierre nia, il se leva et sortit par la porte et que, au moment où il sortait, une autre servante l'interrogea ou bien dit aux autres qu'il était « de ceux-là », comme le rapporte Matthieu. Et c'est ainsi qu'il nia une seconde fois. Après quoi, Pierre revint pour se disculper aussi de cela et s'assit avec les autres, et, alors qu'il était assis là, les autres qui avaient entendu la servante l'interrogèrent de nouveau, comme le dit Matthieu. Ou bien d'abord un seul, puis beaucoup d'autres, comme il est dit ici. Et c'est ainsi qu'il nia une troisième fois. C'est pourquoi on ajoute, au sujet du troisième reniement : UN DES SERVITEURS DU GRAND PRÊTRE, PARENT DE CELUI À QUI PIERRE AVAIT COUPÉ L'OREILLE... Ce troisième a rendu témoignage parce qu'il l'a vu : « NE T'AI-JE PAS VU DANS LE JARDIN AVEC LUI ? » Et DE NOUVEAU, un intervalle d'une heure s'étant écoulé, PIERRE NIA, pour la troisième fois. Peu importe que les autres évangélistes disent que la troisième interrogation a été posée par plusieurs et que Jean dise qu'elle a été posée par un seu1. En effet, il a pu se faire que celui qui était le plus sûr de lui ait interrogé et incité les autres à interroger. Car, concernant ces paroles, beaucoup de choses ont été dites par ceux qui y ont assisté, et un évangéliste en rappelle une et un autre en rappelle une autre, parce que leur intention principale ne porte pas là-dessus ; elle est plutôt de rappeler les paroles de Pierre et de montrer la vérité de ce que le Seigneur avait dit à Pierre. C'est pourquoi tous se rejoignent dans les paroles de Pierre.
2327. Il s'agit ensuite du signe qui rappelle [ce qu'avait annoncé] le Christ, ET AUSSITÔT, UN COQ CHANTA, mû par la puissance divine, pour que fût accomplie la prédiction du médecin et confondue la présomption du malade.
III – COMMENT LE CHRIST EST ACCUSE PAR LES CHEFS DU PEUPLE AUPRÈS DU GOUVERNEUR
2328. On traite ici de la remise du Christ aux Gentils. L'Évangéliste rapporte d'abord comment il a été remis au gouverneur ; puis comment sa cause est examinée par le gouverneur [n° 2335] ; enfin, comment son innocence est proclamée [n° 2366].
2323. Il dit donc : ET ANNE L'ENVOYA, LIÉ, AU GRAND PRÊTRE CAÏPHE, à qui il était conduit dès le début ; la cause pour laquelle Anne l'avait d'abord mis à l'écart a été dite plus haut [n° 2296]. Mais soyons attentifs à sa fourberie. En effet, alors qu'il aurait dû relâcher Jésus, vu qu'il était sans faute, il l'a cependant envoyé ligoté à Caïphe.
2324. On traite ici du second, puis du troisième reniement de Pierre, en affirmant d'abord l'occasion du reniement, puis le double reniement de Pierre [n° 2326], et enfin l'accomplissement du signe des paroles du Christ [n° 2327].
2325. L'occasion du second reniement de Pierre fut qu'il s'attarda avec les serviteurs du grand prêtre qui se tenaient auprès du feu. Car, selon Chrysostome, alors que le Christ s'éloignait vers Caïphe, Pierre resta encore avec les serviteurs. En effet il avait, après son [premier] reniement, été absorbé par le péché à tel point que, lui qui auparavant était plein d'ardeur, semblait maintenant ne plus se soucier du Christ - J'ai prêté attention et j'ai écouté (...). Personne ne fait pénitence pour son péché en disant : « Qu'ai-je fait ? » C'est pourquoi l'Évangéliste dit : OR SIMON-PIERRE SE TENAIT LÀ ET SE CHAUFFAIT, bien que le Christ se fût éloigné de là, et il ne se souvenait pas de ce que dit le psaume : Bienheureux l'homme qui ne va pas au conseil des impies et ne se tient pas sur le chemin des pécheurs. Mais on ne peut pas s'arrêter à cette interprétation, parce qu'alors il s'ensuivrait que le second et le troisième reniements auraient eu lieu en l'absence du Christ, ce qui va contre ce que dit Luc : après le troisième reniement de Pierre, le Seigneur, s'étant retourné, regarda Pierre. C'est pourquoi Augustin, expliquant cela autrement, dit que l'Évangéliste, selon son habitude, parle par récapitulation, pour montrer la continuation et l'ordre de la réalité. Il avait dit en effet plus haut que les serviteurs se tenaient là et que Pierre se tenait avec eux et se chauffait, après quoi il a exposé l'interrogatoire du Christ par le grand prêtre [Anne], et pour enchaîner il reprend presque les mêmes paroles en disant : OR SIMON-PIERRE SE TENAIT LÀ ET SE CHAUFFAIT, c'est-à-dire avant que le Christ ait été envoyé à Caïphe.
2326. On rapporte ensuite le deuxième et le troisième reniements de Pierre, et à propos de l'un et l'autre deux choses sont rapportées : l'occasion du reniement (l'interrogation) et le reniement lui-même. Mais ici surgissent deux questions littérales. Car Matthieu, parlant du second reniement, dit : Comme il sortait vers le portail, une autre servante le vit et dit à ceux qui étaient là : celui-ci aussi était avec Jésus le Nazaréen. Et de nouveau, il nia en jurant. Il semble donc y avoir ici deux contradictions. D'abord, parce que Jean a dit que Pierre nia alors qu'il se tenait auprès du feu, et Matthieu alors qu'il sortait de la maison. Autre contradiction : selon Matthieu, Pierre est interrogé par « une autre servante » et, selon Jean, il est interrogé par d'autres, à savoir plusieurs : ILS LUI DIRENT DONC... À cela il faut répondre que la première fois où Pierre nia, il se leva et sortit par la porte et que, au moment où il sortait, une autre servante l'interrogea ou bien dit aux autres qu'il était « de ceux-là », comme le rapporte Matthieu. Et c'est ainsi qu'il nia une seconde fois. Après quoi, Pierre revint pour se disculper aussi de cela et s'assit avec les autres, et, alors qu'il était assis là, les autres qui avaient entendu la servante l'interrogèrent de nouveau, comme le dit Matthieu. Ou bien d'abord un seul, puis beaucoup d'autres, comme il est dit ici. Et c'est ainsi qu'il nia une troisième fois. C'est pourquoi on ajoute, au sujet du troisième reniement : UN DES SERVITEURS DU GRAND PRÊTRE, PARENT DE CELUI À QUI PIERRE AVAIT COUPÉ L'OREILLE... Ce troisième a rendu témoignage parce qu'il l'a vu : « NE T'AI-JE PAS VU DANS LE JARDIN AVEC LUI ? » Et DE NOUVEAU, un intervalle d'une heure s'étant écoulé, PIERRE NIA, pour la troisième fois. Peu importe que les autres évangélistes disent que la troisième interrogation a été posée par plusieurs et que Jean dise qu'elle a été posée par un seu1. En effet, il a pu se faire que celui qui était le plus sûr de lui ait interrogé et incité les autres à interroger. Car, concernant ces paroles, beaucoup de choses ont été dites par ceux qui y ont assisté, et un évangéliste en rappelle une et un autre en rappelle une autre, parce que leur intention principale ne porte pas là-dessus ; elle est plutôt de rappeler les paroles de Pierre et de montrer la vérité de ce que le Seigneur avait dit à Pierre. C'est pourquoi tous se rejoignent dans les paroles de Pierre.
2327. Il s'agit ensuite du signe qui rappelle [ce qu'avait annoncé] le Christ, ET AUSSITÔT, UN COQ CHANTA, mû par la puissance divine, pour que fût accomplie la prédiction du médecin et confondue la présomption du malade.
III – COMMENT LE CHRIST EST ACCUSE PAR LES CHEFS DU PEUPLE AUPRÈS DU GOUVERNEUR
2328. On traite ici de la remise du Christ aux Gentils. L'Évangéliste rapporte d'abord comment il a été remis au gouverneur ; puis comment sa cause est examinée par le gouverneur [n° 2335] ; enfin, comment son innocence est proclamée [n° 2366].
C’est le troisième
acte de ce petit drame. - Les quatre narrations insistent sur ce détail : le troisième reniement de S. Pierre
fut immédiatement suivi du chant du coq. - En expliquant le passage parallèle de S. Matthieu, nous avons
déjà indiqué le principe de solution au moyen duquel il est aisé de concilier les divergences que présentent
les évangiles à propos de cet épisode. « Le triple reniement de S. Pierre, disions-nous en empruntant les
paroles de M. Fouard, consiste non pas dans trois actes isolés, mais dans trois circonstances distinctes où
l’apôtre renia plusieurs fois son Maître. » Chacun des biographes du Sauveur a rapporté quelques unes des
négations particulières : tout ce qu’ils disent est vrai ; il n’y a qu’à réunir les faits isolés qu’ils racontent, et
l’on obtient un exposé complet, exact, mouvementé, photographie vivante de tout ce qui se passa. - Voici
une ébauche de ce groupement. La première négation a lieu, ainsi que les suivantes, dans la cour (tous les
récits), peu d’instant après que S. Pierre y avait pénétré (Jean, 18, 15). Le prince des apôtres est assis
(Matth. 26, 69 ; Luc 22, 55) ou debout (Jean, 18, 18) auprès d’un feu de braise (S. Marc, S. Luc et S.
Jean), qu’entourent les gens de Caïphe et du Sanhédrin (tous les récits), assis eux-mêmes (S. Luc), ou
debout (S. Jean). Une servante du grand prêtre (S. Matth., S. Marc et S. Luc), la portière même qui venait
de lui ouvrir (S. Jean), demande à Pierre s’il n’est pas un disciple de Jésus, et il renie une première fois son
Maître. Deuxième négation. Peu de temps après (S. Luc), l’apôtre infidèle, encore debout auprès du brasier
(S. Jean), subit une interrogation analogue de la part de quelques-uns des assistants, et il succombe avec la
même faiblesse (S. Jean) : il fait alors un mouvement pour sortir ; auprès de la porte (S. Matth. et S. Marc)
la même servante (S. Marc), auquel s’en adjoignit bientôt une autre (S. Matth.), certifie que Pierre est un
partisan intime de Jésus. Il le nie. Un des serviteurs réitère la même assertion (S. Luc) ; Pierre nie encore. -
Troisième négation. Une heure environ s’est écoulée depuis le second reniement (S. Luc) ; plusieurs
serviteurs à la fois (S. Matth. et S. Marc), interpellant de nouveau le malheureux apôtre, assurent que sa
prononciation le trahit malgré lui (S. Matth. et S. Marc). Un autre des assistants (S. Luc) répète que
certainement Pierre est Galiléen et par conséquent disciple de Jésus (S. Luc). Enfin, le parent de Malchus
se ressouvient de l’avoir vu dans le jardin (S. Jean) quand on arrêtait son Maître. A ces trois affirmations ;
Simon-Pierre répond par des reniements multipliés. - Tels sont les faits, groupés sans aucun artifices. Où
est la contradiction ? L’harmonie ne se produit-elle pas au contraire d’elle-même, par une simple
juxtaposition des textes ? Voyez notre Synopsis evangelica, p. 121 et 122.