Marc 1, 39
Et il parcourut toute la Galilée, proclamant l’Évangile dans leurs synagogues, et expulsant les démons.
Et il parcourut toute la Galilée, proclamant l’Évangile dans leurs synagogues, et expulsant les démons.
Ce n'est pas qu'il eût besoin de prier (lui qui recevait les supplications des hommes), mais il agissait ainsi dans notre intérêt, et daignaient nous donner en sa personne l'exemple des vertus que nous devions pratiquer.
Saint Luc dit que la foule s'approcha de Jésus et qu'elle lui adressa cette parole que saint Marc met dans la 1 touche des Apôtres: a Et quand ils furent arrivés près de lui, voilà, lui dirent-ils, que tous sont à votre recherche». Il n'y a ici aucune contradiction entre les deux Évangélistes. Jésus-Christ permit d'abord aux Apôtres, puis à cette multitude, comme haletante à ses pieds, de s'approcher de lui. Il les accueillait avec joie: toutefois, il voulait les congédier, afin que pendant la courte durée de sa vie mortelle, il pût faire participer tous les autres peuples à sa doctrine. «Et il dit: Allons dans les villages voisins et dans les villes d'alentour, afin que j'y prêche aussi».
Il manifeste ainsi tout à la fois le mystère de son anéantissement (c'est-à-dire de son incarnation), et le souverain domaine de sa divinité, en déclarant qu'il est venu spontanément dans le monde. D'après saint Luc, Notre-Seigneur dit ( Lc 4): «C'est pour cela que j'ai été envoyé», et il exprime, ainsi le décret providentiel, et la volonté miséricordieuse du Père sur l'incarnation de son Fils. «Et il prêchait dans leurs synagogues, et dans toute la Galilée.
Dans cette prédication que d'après l'Évangéliste, Jésus lit en Galilée, il faut comprendre le sermon sur la montagne dont saint Matthieu fait mention et que saint Marc passe entièrement sous silence. Ce dernier Évangéliste ne dit rien qui ressemble à ce discours, si ce n'est quelques sentences sans liaison, qu'il sème dans son récit, parce que le Seigneur les a sans doute prononcées en d'autres circonstances.
Ceux qui ont écouté attentivement l'évangile de ce jour savent pour quelle raison le Seigneur du ciel est entré dans d'humbles demeures terrestres. Puisqu'il est venu par bonté secourir tous les hommes, il n'est pas étonnant qu'il ait bien voulu porter ses pas en tous lieux.
Etant venu dans la maison de Pierre, Jésus vit sa belle-mère alitée, avec de la fièvre (Mt 8,14). Voyez quel motif a conduit le Christ chez Pierre: nullement le désir de se mettre à table, mais la faiblesse de la malade; non le besoin de prendre un repas, mais l'occasion d'opérer une guérison. Il voulait exercer sa divine puissance, et non prendre part à un banquet avec des hommes. Ce n'était pas du vin qu'on versait chez Pierre, mais des larmes.
Aussi le Christ n'est-il pas entré dans cette maison pour prendre sa nourriture, mais pour restaurer la vie. Dieu est à la recherche des hommes, non des choses humaines. Il veut leur donner les biens célestes, il ne désire pas trouver les biens terrestres. Le Christ est donc venu ici-bas pour nous prendre avec lui, il n'est pas venu chercher ce que nous possédons.
Etant venu dans la maison de Pierre, Jésus vit sa belle-mère alitée, avec de la fièvre. Dès qu'il fut entré chez Pierre, le Christ vit ce pour quoi il était venu. L'aspect de la maison ne retint pas ses regards, ni la multitude venue à sa rencontre, ni l'hommage de ceux qui le saluaient, ni la famille qui le pressait. Il ne jeta même pas un coup d'oeil sur les dispositions prises pour le recevoir, mais il écouta les gémissements de la malade et porta son attention à la fièvre qui la consumait. Il vit qu'elle était dans un état désespéré, et aussitôt il étendit les mains pour qu'elles accomplissent leur oeuvre divine. Et le Christ ne prit pas place à la table des hommes avant que la femme ne se lève de sa couche pour louer Dieu.
Il lui prit la main, dit l'évangile, et la fièvre la quitta (Mt 8,15). Voyez comment la fièvre quitte celle que le Christ tient par la main. La maladie ne résiste pas devant l'auteur du salut. Il n'y a pas de place pour la mort, là où est entré le Prince de la vie.
Etant venu dans la maison de Pierre, Jésus vit sa belle-mère alitée, avec de la fièvre (Mt 8,14). Voyez quel motif a conduit le Christ chez Pierre: nullement le désir de se mettre à table, mais la faiblesse de la malade; non le besoin de prendre un repas, mais l'occasion d'opérer une guérison. Il voulait exercer sa divine puissance, et non prendre part à un banquet avec des hommes. Ce n'était pas du vin qu'on versait chez Pierre, mais des larmes.
Aussi le Christ n'est-il pas entré dans cette maison pour prendre sa nourriture, mais pour restaurer la vie. Dieu est à la recherche des hommes, non des choses humaines. Il veut leur donner les biens célestes, il ne désire pas trouver les biens terrestres. Le Christ est donc venu ici-bas pour nous prendre avec lui, il n'est pas venu chercher ce que nous possédons.
Etant venu dans la maison de Pierre, Jésus vit sa belle-mère alitée, avec de la fièvre. Dès qu'il fut entré chez Pierre, le Christ vit ce pour quoi il était venu. L'aspect de la maison ne retint pas ses regards, ni la multitude venue à sa rencontre, ni l'hommage de ceux qui le saluaient, ni la famille qui le pressait. Il ne jeta même pas un coup d'oeil sur les dispositions prises pour le recevoir, mais il écouta les gémissements de la malade et porta son attention à la fièvre qui la consumait. Il vit qu'elle était dans un état désespéré, et aussitôt il étendit les mains pour qu'elles accomplissent leur oeuvre divine. Et le Christ ne prit pas place à la table des hommes avant que la femme ne se lève de sa couche pour louer Dieu.
Il lui prit la main, dit l'évangile, et la fièvre la quitta (Mt 8,15). Voyez comment la fièvre quitte celle que le Christ tient par la main. La maladie ne résiste pas devant l'auteur du salut. Il n'y a pas de place pour la mort, là où est entré le Prince de la vie.
Si par le coucher du soleil ou entend, dans le sens mystique, la mort du Sauveur, pourquoi ne pas voir sa résurrection dans le retour du matin? Après que sa lumière eut brillé sur le monde, il s'en alla dans le désert des nations idolâtres, et là il priait dans la personne de ses fidèles, parce qu'il excitait leurs coeurs par la grâce du Saint-Esprit à la vertu de prière.
Après avoir opéré ces guérisons, le Sauveur se retira à l'écart: «Et se levant de grand matin, il sortit et s'en alla dans le désert». C'est ainsi qu'il nous enseigne à ne rien faire par ostentation, et à ne point divulguer les bonnes oeuvres que nous pouvons faire. «Et là, il priait».
Il nous apprend aussi, par cette conduite, que nous devons rapporter à Dieu tout ce que nous faisons de bien, et lui dire: Tout don excellent vient d'en haut, et descend de vous, ô mon Dieu ! ( Jc 1) «Et Simon le suivit et ceux qui étaient avec lui».
Il se rend près de ceux qui ont un plus grand besoin de lui, parce que la lumière de sa doctrine ne devait pas être concentrée eu un seul lieu, mais devait faire briller partout les rayons. «Car, ajoute-t-il, je suis venu pour cela».
A la doctrine, il joint les oeuvres; car peu après sa prédication, il chassa les démons, comme nous le voyons par ce qui suit: «Et il chassait les démons». C'est qu'en effet, si Jésus-Christ n'avait pas opéré de miracles, on n'aurait pas cru à sa parole. Et vous aussi, après avoir enseigné, agissez, afin que votre enseignement ne demeure pas stérile.
Et il prêcha… Cette tournure est à remarquer : elle indique une continuité, une habitude
régulière. — Jésus exécute immédiatement son dessein. Quittant Capharnaüm avec ses disciples, il se met en
route à travers la Galilée, répandant en tous lieux les bonnes paroles, prêchant, et les bonnes œuvres, il chassait les démons. S. Matthieu, Matth. 4, 23, est plus explicite relativement aux miracles du Christ pendant
ce premier voyage apostolique : « Guérissant toute maladie et toute infirmité dans le peuple ». — Combien
de temps dura la mission dont S. Marc nous donne un sommaire si rapide ? Quelques mois probablement ;
toutefois, les données évangéliques sont trop vagues pour qu’on puisse répondre d’une manière précise à
cette question. Cf. 2, 1. — La conjonction et, placée par la Vulgate après « leurs synagogues », n’existe pas
dans le grec ; elle n’a du reste aucune raison d’être, car elle trouble plutôt le sens. La Galilée fut le théâtre
général de l’apostolat de Jésus ; les synagogues étaient le théâtre particulier de sa prédication.