Jean 1, 32
Alors Jean rendit ce témoignage : « J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et il demeura sur lui.
Alors Jean rendit ce témoignage : « J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et il demeura sur lui.
Et Jean rendit témoignage… Cette formule n’introduit pas un
nouveau témoignage distinct du précédent (versets 29-31) : elle sert du moins de transition solennelle au
commentaire que le Précurseur va donner lui-même à ses dernières paroles (verset 31). Jean signale d’abord
un fait miraculeux, dont il a été naguère témoin (verset 32) ; puis il montre, d’après une révélation céleste, le
rapport qui existe entre ce fait et la dignité de Jésus (verset 33) ; enfin, il raconte comment il a obtempéré aux
ordres divins (verset 34). - Le fait nous est connu par les narrations détaillés des synoptiques : Matth. 3, 16 ;
Marc. 1, 10 ; Luc, 3, 12, et nos commentaires. C’est la troisième personne de la sainte Trinité qui est
représentée par le mot « Esprit ». - Comme une colombe, : c’est-à-dire, sous la forme d’une colombe. - Et se
reposer sur lui. est un trait important, propre à notre évangile. En planant ainsi d’une manière sensible durant
un temps notable sur le chef sacré de Jésus, la divine colombe attestait qu’en lui se trouvait réalisé l’oracle
d’Isaïe, 11, 2 : « Sur lui reposera l’Esprit de Yahweh. ». Évidemment Jésus-Christ, en tant que Verbe de Dieu,
n’avait jamais été séparé de l’Esprit saint : ce symbole d’union intime était donc destiné à éclairer d’abord le
Précurseur, puis plus tard les Juifs, auxquels celui-ci en faisait part.