Jean 11, 15
et je me réjouis de n’avoir pas été là, à cause de vous, pour que vous croyiez. Mais allons auprès de lui ! »
et je me réjouis de n’avoir pas été là, à cause de vous, pour que vous croyiez. Mais allons auprès de lui ! »
Jésus leur dit donc alors clairement. Donc, parce qu’ils avaient mal interprété sa parole ; παρρησίᾳ, dit
le grec (Cf. 7, 13 ; 10, 24 ; 16, 25, 29), ouvertement, sans métaphore ni ambiguïté. - Je me réjouis à cause de
vous. Jésus, quoique vivement affligé de la mort de son ami, ne peut s’empêcher de contempler avec joie une
heureuse conséquence qu’elle aura pour ses disciples : afin que vous croyiez (ἵνα πιστεύσητε, ce mot ἵνα - afin que- si fréquent dans le quatrième évangile ; voyez l’Introduction, § 6, 2). Ils croyaient déjà, mais « leur
foi avait besoin de se fortifier encore, et l’accroissement qu’elle va recevoir auprès de la tombe de Lazare
leur sera, dans peu, bien nécessaire, quand ils se trouveront en face de celle de leur Maître » (Godet, h. l. ). -
De ce que je n’étais pas là. Ces mots retombent directement sur « je me réjouis », la phrase ayant été
intervertie. Ils expriment une idée remarquable : « comme si la mort eût été impossible en présence du
Christ », dit fort bien M. Westcott. - Mais (néanmoins ; brusque transition) allons (ἄγωμεν comme au verset
7 ; de même au verset 16)… Cela encore est une expression extraordinaire, et sans doute intentionnelle de la
part de Notre-Seigneur : il parle du mort comme d’une personne vivante (auprès de lui).