Jean 11, 2
Or Marie était celle qui répandit du parfum sur le Seigneur et lui essuya les pieds avec ses cheveux. C’était son frère Lazare qui était malade.
Or Marie était celle qui répandit du parfum sur le Seigneur et lui essuya les pieds avec ses cheveux. C’était son frère Lazare qui était malade.
Marie était… Renseignement
anticipé pour mieux montrer encore de quelle Marie il s’agissait, puisque les évangiles mentionnent plusieurs
saintes femmes de ce nom. L’histoire même de l’onction ne viendra qu’un peu plus bas (12, 1-8). Ici, comme
en beaucoup d’autres passages, il est visible que S. Jean présuppose dans ses lecteurs la connaissance
préalable (grâce à la catéchèse et aux narrations synoptiques) d’un grand nombre de faits appartenant à la
biographie de Jésus. - Qui versa du parfum. Nous venons de parler d’anticipation, suivant en cela l’opinion
commune et plus probable ; mais divers commentateurs de renom (Maldonat, Corluy, Hengstenberg, etc.)
pensent que ces deux aoristes en grec font plutôt allusion à un épisode antérieur, l’onction de la pécheresse
rapportée par S. Luc, 7, 37 : d’où ils infèrent que S. Jean nous fournit ici un argument très fort pour
l’identification de cette pécheresse et de Marie, sœur de Lazare. Quoique partisan de l’identité (voyez
l’Evang. selon S. Luc, p. 160 et ss.), nous aurions de la peine à admettre l’allusion et, par suite, le
raisonnement. - Son frère… Après avoir rattaché Lazare à Marthe et surtout à Marie, le narrateur revient à la
circonstance principale : qui était malade.
L’Evangéliste suppose connus de ses lecteurs les détails donnés par saint Matthieu et saint Luc sur cette famille aimée du Seigneur.