Jean 11, 20
Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison.
Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison.
1510. La venue de Marthe au-devant du Christ est décrite comme rapide, parce que MARTHE, QUAND ELLE ENTEND QUE JÉSUS VIENT, COURT AU-DEVANT DE LUI, aussitôt, sans aucun retard. Il VIENT est au temps présent : peut-être que le Christ étant proche du village, quelqu’un l’avait précédé et annonça la venue du Christ à Marthe qui, dès qu’elle l’entendit, accourut aussitôt.
La raison pour laquelle Marthe entendit cela en premier, et accourut seule, est qu’elle était inquiète; aussi le Seigneur lui dit — "Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu es troublée pour bien des choses" . C’est pourquoi, occupée à l’arrangement des affaires domestiques, elle courait de différents côtés à travers la maison, et accourut plus facilement au-devant du messager. MARIE ÉTAIT ASSISE À LA MAISON avec ceux qui étaient venus de Jérusalem : et c’est pourquoi elle ne put être prévenue aussi vite que Marthe.
La raison pour laquelle Marthe n’a pas prévenu aussitôt Marie est donnée par Chrysostome Marie en effet était assise avec les Juifs et Marthe savait que les Juifs poursuivaient le Christ et avaient déjà comploté sa mort. C’est pourquoi elle craignait que si elle lui disait la nouvelle et si Marie allait à la rencontre du Christ, ils aillent avec elle. A cause de cela, elle ne voulut donc pas la lui dire.
Mais si les Juifs avaient tramé un complot contre le Christ, comment visitaient-ils Lazare et ses sœurs qui étaient des familiers du Christ, et presque comme des disciples? Chrysostome répond qu’ils faisaient cela à cause de la nécessité du malheur et à cause de la noblesse de ces femmes qu’ils consolaient, ayant écarté le commandement de leurs chefs. Ou bien parce que ceux qui étaient présents n’étaient pas mauvais, mais se comportaient bien à l’égard du Christ : beaucoup en effet, parmi le peuple, croyaient.
Au sens mystique sont signifiées ici la vie active — représentée par Marthe, qui accourut au-devant du Christ pour montrer par [l'usage de] ses membres le bienfait de l’obéissance — et la vie contemplative, représentée par Marie, qui est assise à la maison, vaquant au repos de la contemplation et à la pureté de conscience — Entrant dans ma maison, je me reposerai avec elle .
La raison pour laquelle Marthe entendit cela en premier, et accourut seule, est qu’elle était inquiète; aussi le Seigneur lui dit — "Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu es troublée pour bien des choses" . C’est pourquoi, occupée à l’arrangement des affaires domestiques, elle courait de différents côtés à travers la maison, et accourut plus facilement au-devant du messager. MARIE ÉTAIT ASSISE À LA MAISON avec ceux qui étaient venus de Jérusalem : et c’est pourquoi elle ne put être prévenue aussi vite que Marthe.
La raison pour laquelle Marthe n’a pas prévenu aussitôt Marie est donnée par Chrysostome Marie en effet était assise avec les Juifs et Marthe savait que les Juifs poursuivaient le Christ et avaient déjà comploté sa mort. C’est pourquoi elle craignait que si elle lui disait la nouvelle et si Marie allait à la rencontre du Christ, ils aillent avec elle. A cause de cela, elle ne voulut donc pas la lui dire.
Mais si les Juifs avaient tramé un complot contre le Christ, comment visitaient-ils Lazare et ses sœurs qui étaient des familiers du Christ, et presque comme des disciples? Chrysostome répond qu’ils faisaient cela à cause de la nécessité du malheur et à cause de la noblesse de ces femmes qu’ils consolaient, ayant écarté le commandement de leurs chefs. Ou bien parce que ceux qui étaient présents n’étaient pas mauvais, mais se comportaient bien à l’égard du Christ : beaucoup en effet, parmi le peuple, croyaient.
Au sens mystique sont signifiées ici la vie active — représentée par Marthe, qui accourut au-devant du Christ pour montrer par [l'usage de] ses membres le bienfait de l’obéissance — et la vie contemplative, représentée par Marie, qui est assise à la maison, vaquant au repos de la contemplation et à la pureté de conscience — Entrant dans ma maison, je me reposerai avec elle .
Dès que Marthe eut appris que Jésus venait, elle alla
au-devant. C’est bien Marthe, telle que S. Luc nous l’a dépeinte, 10, 40-42 (voyez notre commentaire, p. 213
et ss. ), avec son activité fiévreuse, sa nature plus extérieure. A peine a-t-elle appris, et elle dut l’apprendre la
première en sa qualité de maîtresse de maison, cette heureuse nouvelle, Jésus venait (au présent dans le texte
grec ; on croirait entendre les propres termes du message qui lui fut transmis), qu’elle se précipite à sa
rencontre et le rejoint à l’endroit où il s’était arrêté. Cf. verset 30. - Mais Marie était assise à la maison.
Marie aussi est bien la même que dans S. Luc, 10, 38, avec son caractère calme, intérieur, contemplatif. La
coïncidence est vraiment frappante, et l’on voit bien que chaque évangéliste a décrit des personnages
historiques, réels. Toutefois, si la plus jeune sœur ne va pas immédiatement au devant du Sauveur, « ce n’est
pas, dit très bien S. Jean Chrys., Homil. in h. l., que Marthe fût en ce moment plus zélée, mais Marie n’avait
pas entendu ». Marthe, sous le coup d’une vive émotion, avait oublié de l’avertir que le Maître était là. Nous avons dit plus haut que les personnes en deuil recevaient assises les visites de leurs amis ; c’est ce
qu’exprime d’une manière pittoresque l’imparfait « était assise » (Erasme, « restait assise »), qui dénote une
posture habituelle. Cf. Job. 2, 8, 13 ; Ezech. 8, 14 ; Neh. 1, 4.