Jean 11, 24
Marthe reprit : « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. »
Marthe reprit : « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. »
Marthe, dans sa réponse, adopte le premier des deux sens ; elle espérait sans doute que Jésus serait
ainsi forcé de préciser davantage sa pensée, et passerait de lui-même à la seconde interprétation. - À la
résurrection, au dernier jour. Toute équivoque disparaît devant ce petit commentaire du verbe il ressuscitera.
Il ressuscitera ; oui, je le sais, mais comme tous les autres hommes, et si tardivement ! L’expression ἐν τῇ
ἐσχάτῃ ἡμέρᾳ est propre à S. Jean dans l’évangile, et il l’emploie toujours pour désigner la résurrection
finale et le jugement dernier. Elle représente très nettement l’heure où le temps cessera, pour faire place à
l’éternité. Cf. Haneberg-Schegg, Evang. nach Johannes, t. 2. p. 65, note. Sur la croyance au dogme de la
résurrection générale à cette époque, voyez Dan. 12, 2 ; 2 Mach. 6, 9, 14 ; Langen, Das Judenthum in
Palaestina zur Zeit Christi, 1866, p. 338 et ss., 500 et ss.
Les Pharisiens (cf. Ac 23, 6) et bien des contemporains du Seigneur (cf. Jn 11, 24) espéraient la résurrection. Jésus l’enseigne fermement. Aux Sadducéens qui la nient il répond : " Vous ne connaissez ni les Écritures ni la puissance de Dieu, vous êtes dans l’erreur " (Mc 12, 24). La foi en la résurrection repose sur la foi en Dieu qui " n’est pas un Dieu des morts, mais des vivants " (Mc 12, 27).