Jean 11, 4
En apprenant cela, Jésus dit : « Cette maladie ne conduit pas à la mort, elle est pour la gloire de Dieu, afin que par elle le Fils de Dieu soit glorifié. »
En apprenant cela, Jésus dit : « Cette maladie ne conduit pas à la mort, elle est pour la gloire de Dieu, afin que par elle le Fils de Dieu soit glorifié. »
La réponse de Jésus,
adressée au messager en présence des disciples, était destinée à encourager Marthe et Marie, à maintenir leur
foi, même quand tout espoir humain aurait disparu pour elles. Cf. verset 40, où Notre-Seigneur rappellera
doucement à Marthe sa prédiction. C’est pourtant une parole équivoque, qui dut occasionner aux deux sœurs
une rude épreuve à la mort de leur frère. - Cette maladie n’est pas mortelle, cela ne semblait-il pas signifier
dans la circonstance présente : Il n’en mourra point ? Mais Jésus, comme il va le dire, voyait au-delà de cette
mort passagère, qui ne fut en vérité pour Lazare qu’une sorte de sommeil (Cf. verset 11) ; il parlait du
résultat définitif, lequel dépassa étonnamment une guérison ordinaire. - La particule adversative mais
introduit le but véritable et final de la maladie de Lazare. Ce but se dédouble aussitôt : il consiste d’abord
d’une manière générale dans la gloire de Dieu (Cf. 9, 3) ; puis, plus spécialement, dans celle de Jésus
lui-même en sa qualité de thaumaturge (afin que le Fils de Dieu soit glorifié). Nous verrons bientôt se
réaliser cette noble prophétie (Cf. verset 45 ; 12, 9-11). Le titre de Fils de Dieu tire en cet endroit une force
particulière du nom de Dieu, mentionné dans la ligne précédente ; il désigne certainement plus que le Messie.