Jean 11, 44
Et le mort sortit, les pieds et les mains liés par des bandelettes, le visage enveloppé d’un suaire. Jésus leur dit : « Déliez-le, et laissez-le aller. »
Et le mort sortit, les pieds et les mains liés par des bandelettes, le visage enveloppé d’un suaire. Jésus leur dit : « Déliez-le, et laissez-le aller. »
1559. Ici, le Christ commande qu’il soit délié. Et la raison en est que ceux-là mêmes qui le délièrent furent des témoins plus confiants du miracle et eurent une mémoire plus tenace de ce qui arriva. Pareillement aussi, en le touchant et en s’approchant de lui, ils verraient que c’est vraiment lui. Et c’est pourquoi il ajoute : ET LAISSEZ-LE ALLER, pour montrer que le miracle n’est pas imaginaire. En effet on a parfois vu des "mages" qui ont ressuscité des morts, mais ils n’ont pu cependant les conduire à reprendre les charges qu’ils avaient précédemment. Et c’était certes parce que leur résurrection était seulement imaginaire, et non pas vraie .
1560. Or il faut savoir que tout cela est exposé mystiquement par Augustin, et cela de deux manières, selon deux manières de sortir.
En effet le pécheur sort quand, en faisant pénitence, il se dégage de l’habitude du péché pour aller vers l’état de justice — Sortez du milieu d’eux et séparez-vous . Celui-ci a cependant les mains liées par des bandelettes, c’est-à-dire par les concupiscences charnelles; parce que tant que nous sommes établis dans un corps nous ne pouvons pas être séparés des difficultés, même en nous relevant des péchés; c’est pourquoi l’Apôtre dit : Moi-même je suis asservi par l’esprit à la loi de Dieu, et par la chair à la loi du péché . Et si sa face était recouverte d’un suaire, c’est que, dans cette vie, nous ne pouvons avoir la pleine connaissance de Dieu — Nous voyons à présent par le moyen d’un miroir, en énigme, mais alors ce sera face à face . Et c’est pourquoi il ordonne de le délier et de le laisser aller; parce que, après cette vie, tous les voiles seront ôtés pour ceux qui se relèvent du péché, afin qu’ils contemplent Dieu face à face, comme il est dit dans la première épître aux Corinthiens . Alors en effet sera déliée la corruptibilité du corps qui est comme un lien liant l’âme et l’alourdissant , l’éloignant [ainsi] de toute contemplation plénière et lumineuse telle [que celle dont on vient de parler] — Délie les liens de ton cou, fille de Sion captive . Ainsi apparaît une manière spirituelle de sortir, qui est exposée par Augustin dans le Livre des quatre-vingt-trois questions .
Il y a une autre manière de sortir; c’est par la confession, dont il est dit : Qui cache ses crimes ne sera pas dirigé; mais qui les aura confessés et les aura abandonnés obtiendra miséricorde . Ainsi en effet, s’avancer c’est, comme en sortant de ce qui est caché, être dévoilé par la confession. Mais pour que tu confesses, Dieu agit par la voix, c’est-à-dire la grâce, en appelant d’une voix forte . Or le mort qui s’avance encore lié, c’est celui qui confesse en étant encore coupable. Pour que ses péchés soient déliés, il est demandé aux ministres de le délier et de le laisser aller.
Car celui que le Christ vivifie par lui-même intérieurement, les disciples le délient, parce que ceux qui sont vivifiés sont absous par le ministère des prêtres — Tout ce que tu auras délié sur la terre, sera délié aussi dans les cieux .
1561. Mais certains de ceux qui accomplissent ce ministère disent que de même que le Christ a vivifié Lazare par lui-même et a commandé aux disciples de délier celui qui a été vivifié, de même Dieu vivifie intérieurement l’âme par la grâce, en remettant la faute et en absolvant de la culpabilité de la peine éternelle; tandis que les prêtres absolvent, par le pouvoir des clefs, seulement du côté de la peine temporelle.
Mais cette position attribue trop peu aux clefs de l’Eglise. C’est en effet le propre des sacrements de la loi nouvelle, qu’en eux soit conférée la grâce. Or les sacrements consistent dans l’action même des ministres . C’est pourquoi, dans le sacrement de pénitence, la contrition et la confession se trouvent, matériellement, du côté de celui qui reçoit le sacrement; tandis que la puissance causale du sacrement est dans l’absolution du prêtre, en vertu du pouvoir des clefs par lesquelles il applique en quelque sorte l’effet de la Passion du Seigneur à celui qu’il absout, pour qu’il obtienne la rémission. Si donc le prêtre n’absolvait que de la peine, le sacrement de pénitence ne conférerait pas la grâce par laquelle la faute est remise. Et par conséquent il ne serait pas un sacrement de la loi nouvelle.
Il faut donc dire que, de même que dans le sacrement du baptême le prêtre, en proférant les paroles et en lavant extérieurement, effectue le ministère du baptême, le Christ baptisant intérieurement, de même le prêtre accomplit extérieurement par la puissance des clefs le ministère de l’absolution, le Christ remettant intérieurement la faute par la grâce.
1562. Mais il semble y avoir ici une différence du fait que, la plupart du temps, accèdent au baptême des enfants non justifiés avant le baptême, qui obtiennent dans le baptême la grâce de la rémission; tandis que pour obtenir l’absolution, arrivent la plupart du temps des adultes ayant déjà obtenu auparavant, par la contrition, la rémission des péchés. De sorte qu’ainsi l’absolution qui suit semblerait ne rien faire pour la rémission des péchés.
Mais si on considérait cela attentivement, en recevant des adultes dans l’un et l’autre sacrements, on trouverait une similitude de toute manière. Il arrive en effet que des adultes, avant d’obtenir le sacrement du baptême en acte, ayant celui-ci par le désir, obtiennent la rémission des péchés, baptisés du baptême de l’Esprit Saint. Et cependant le baptême qui suit, pris en lui-même, opère la rémission des péchés, bien que dans celui à qui les péchés sont déjà remis, cela n’ait pas lieu — il obtient seulement une augmentation de grâce. Mais si un adulte avant le baptême n’était pas parfaitement disposé à obtenir la rémission des péchés, pendant qu’il est baptisé il obtient, dans l’acte lui-même, la rémission par la puissance du baptême, s’il n’oppose pas, par feinte, d’obstacle à l’Esprit Saint.
Et il faut dire de même dans la pénitence. Si quelqu’un en effet, avant l’absolution du prêtre, est pleinement contrit, il obtient la rémission des péchés du fait qu’il a dans le désir de se soumettre aux clefs de l’Eglise, désir sans lequel il n’y aurait pas de vraie contrition. Mais si auparavant la contrition suffisant pour la rémission n’était pas plénière, il obtient dans l’absolution elle-même la rémission de la faute, du moment qu’il n’oppose pas d’obstacle à l’Esprit Saint. Et il en va de même dans l’Eucharistie, l’extrême-onction et dans les autres sacrements de la loi nouvelle.
1560. Or il faut savoir que tout cela est exposé mystiquement par Augustin, et cela de deux manières, selon deux manières de sortir.
En effet le pécheur sort quand, en faisant pénitence, il se dégage de l’habitude du péché pour aller vers l’état de justice — Sortez du milieu d’eux et séparez-vous . Celui-ci a cependant les mains liées par des bandelettes, c’est-à-dire par les concupiscences charnelles; parce que tant que nous sommes établis dans un corps nous ne pouvons pas être séparés des difficultés, même en nous relevant des péchés; c’est pourquoi l’Apôtre dit : Moi-même je suis asservi par l’esprit à la loi de Dieu, et par la chair à la loi du péché . Et si sa face était recouverte d’un suaire, c’est que, dans cette vie, nous ne pouvons avoir la pleine connaissance de Dieu — Nous voyons à présent par le moyen d’un miroir, en énigme, mais alors ce sera face à face . Et c’est pourquoi il ordonne de le délier et de le laisser aller; parce que, après cette vie, tous les voiles seront ôtés pour ceux qui se relèvent du péché, afin qu’ils contemplent Dieu face à face, comme il est dit dans la première épître aux Corinthiens . Alors en effet sera déliée la corruptibilité du corps qui est comme un lien liant l’âme et l’alourdissant , l’éloignant [ainsi] de toute contemplation plénière et lumineuse telle [que celle dont on vient de parler] — Délie les liens de ton cou, fille de Sion captive . Ainsi apparaît une manière spirituelle de sortir, qui est exposée par Augustin dans le Livre des quatre-vingt-trois questions .
Il y a une autre manière de sortir; c’est par la confession, dont il est dit : Qui cache ses crimes ne sera pas dirigé; mais qui les aura confessés et les aura abandonnés obtiendra miséricorde . Ainsi en effet, s’avancer c’est, comme en sortant de ce qui est caché, être dévoilé par la confession. Mais pour que tu confesses, Dieu agit par la voix, c’est-à-dire la grâce, en appelant d’une voix forte . Or le mort qui s’avance encore lié, c’est celui qui confesse en étant encore coupable. Pour que ses péchés soient déliés, il est demandé aux ministres de le délier et de le laisser aller.
Car celui que le Christ vivifie par lui-même intérieurement, les disciples le délient, parce que ceux qui sont vivifiés sont absous par le ministère des prêtres — Tout ce que tu auras délié sur la terre, sera délié aussi dans les cieux .
1561. Mais certains de ceux qui accomplissent ce ministère disent que de même que le Christ a vivifié Lazare par lui-même et a commandé aux disciples de délier celui qui a été vivifié, de même Dieu vivifie intérieurement l’âme par la grâce, en remettant la faute et en absolvant de la culpabilité de la peine éternelle; tandis que les prêtres absolvent, par le pouvoir des clefs, seulement du côté de la peine temporelle.
Mais cette position attribue trop peu aux clefs de l’Eglise. C’est en effet le propre des sacrements de la loi nouvelle, qu’en eux soit conférée la grâce. Or les sacrements consistent dans l’action même des ministres . C’est pourquoi, dans le sacrement de pénitence, la contrition et la confession se trouvent, matériellement, du côté de celui qui reçoit le sacrement; tandis que la puissance causale du sacrement est dans l’absolution du prêtre, en vertu du pouvoir des clefs par lesquelles il applique en quelque sorte l’effet de la Passion du Seigneur à celui qu’il absout, pour qu’il obtienne la rémission. Si donc le prêtre n’absolvait que de la peine, le sacrement de pénitence ne conférerait pas la grâce par laquelle la faute est remise. Et par conséquent il ne serait pas un sacrement de la loi nouvelle.
Il faut donc dire que, de même que dans le sacrement du baptême le prêtre, en proférant les paroles et en lavant extérieurement, effectue le ministère du baptême, le Christ baptisant intérieurement, de même le prêtre accomplit extérieurement par la puissance des clefs le ministère de l’absolution, le Christ remettant intérieurement la faute par la grâce.
1562. Mais il semble y avoir ici une différence du fait que, la plupart du temps, accèdent au baptême des enfants non justifiés avant le baptême, qui obtiennent dans le baptême la grâce de la rémission; tandis que pour obtenir l’absolution, arrivent la plupart du temps des adultes ayant déjà obtenu auparavant, par la contrition, la rémission des péchés. De sorte qu’ainsi l’absolution qui suit semblerait ne rien faire pour la rémission des péchés.
Mais si on considérait cela attentivement, en recevant des adultes dans l’un et l’autre sacrements, on trouverait une similitude de toute manière. Il arrive en effet que des adultes, avant d’obtenir le sacrement du baptême en acte, ayant celui-ci par le désir, obtiennent la rémission des péchés, baptisés du baptême de l’Esprit Saint. Et cependant le baptême qui suit, pris en lui-même, opère la rémission des péchés, bien que dans celui à qui les péchés sont déjà remis, cela n’ait pas lieu — il obtient seulement une augmentation de grâce. Mais si un adulte avant le baptême n’était pas parfaitement disposé à obtenir la rémission des péchés, pendant qu’il est baptisé il obtient, dans l’acte lui-même, la rémission par la puissance du baptême, s’il n’oppose pas, par feinte, d’obstacle à l’Esprit Saint.
Et il faut dire de même dans la pénitence. Si quelqu’un en effet, avant l’absolution du prêtre, est pleinement contrit, il obtient la rémission des péchés du fait qu’il a dans le désir de se soumettre aux clefs de l’Eglise, désir sans lequel il n’y aurait pas de vraie contrition. Mais si auparavant la contrition suffisant pour la rémission n’était pas plénière, il obtient dans l’absolution elle-même la rémission de la faute, du moment qu’il n’oppose pas d’obstacle à l’Esprit Saint. Et il en va de même dans l’Eucharistie, l’extrême-onction et dans les autres sacrements de la loi nouvelle.
Nous lisions plus haut, 5,
25 « En vérité, en vérité, je vous le dis, l'heure vient, et elle est déjà venue, où les morts entendront la voix du
Fils de Dieu, et ceux qui l'auront entendue vivront. » Cette prophétie de Jésus est maintenant réalisée. -
Aussitôt, immédiatement : trait pittoresque. « Sans intervalle entre la voix et la vie » (S. Hilaire, de Trinit. 6,
§ 43). - Le mort : contraste frappant avec la vie dont Lazare est tout à coup rempli. - Les pieds et les mains
liés de bandes (ici seulement dans le N. T.). Ces bandelettes étaient d’ordinaire en toile de lin. Il est possible
qu’elles aient enveloppé à part chaque membre, selon la coutume égyptienne ; ou bien, elles n’auront été
enroulées que d’une manière lâche autour du corps : dans l’une et l’autre hypothèse, on comprend que
Lazare ait pu faire plus ou moins péniblement les quelques pas nécessaires pour sortir du sépulcre (il sortit).
Du reste, Jésus va venir encore à son aide : Déliez-le Voyez notre Atlas archéolog. de la Bible, pl. 19, fig. 5 et
6. Il n’est donc pas nécessaire d’admettre ici un nouveau prodige, « merveille dans la merveille », comme dit
S. Basile. Cf. S. Augustin, Deuxième discours sur le Ps. 101, 3 : « il ne sortit donc point par la force de ses
pieds, mais par la force de celui qui le ressuscitait ». - Et le visage (ὄψις, ici seulement et Apoc. 1, 16)
enveloppé d’un suaire. Autre détail graphique qui marque le témoin oculaire. Personne, dans l’assistance, ne
dut oublier l’apparence extérieure de Lazare sortant du tombeau. Le « sudarium » (mot dont nous avons fait
« suaire ») servait, dans son emploi comme linge funèbre, à voiler le visage des morts ; peut-être aussi le
passait-on sous leur menton, pour empêcher la mâchoire inférieure de tomber (Cf. 20, 7 ; Luc. 19, 20 ; Act.
19, 12. - Déliez-le et laissez-le aller… Trait délicat de la part du thaumaturge. Il avait tenu une conduite
semblable envers la fille de Jaïre, Marc. 5, 43. On conçoit que les assistants, effrayés et émerveillés, n’aient
pas songé d’eux-mêmes à rendre ce service à Lazare. Admirons la réserve du narrateur : il se tait sur la joie
de Marthe et de Marie, sur l’ovation qui fut faite à Jésus, sur Lazare lui-même et sur sa vie subséquente.
C’est bien là encore une marque d’authenticité, de véracité. Une légende et un mythe n’eussent pas été aussi sobres. Comparez les récits apocryphes (Cf. Thilo. Apocryph. N. T., p. 711, et fabricius, Codex apocr. N. T. t.
3, p. 475, 509, etc.). On trouve pourtant, dans ces pages où l’exagération abonde, quelques traits dignes
d’être mentionnés. Par exemple, d’après la Lettre de Ponce-Pilate (voyez la note du verset 30), Lazare sortit
du sépulcre. Suivant une légende signalée par M. Trench, Notes on the Miracles of Our Lord. § 29 (il oublie
d’indiquer ses sources), Lazare à peine ressuscité aurait demandé à Jésus s’il devrait mourir une seconde
fois ; ayant reçu une réponse affirmative, il en fut tellement frappé qu’on ne le vit plus jamais sourire. - Une
tradition autrement digne de foi nous apprend que plus tard les Juifs, pleins de haine contre le saint ami de
Jésus, le placèrent avec ses sœurs et d’autres disciples sur un vieux bateau dépourvu d’agrès, qu’ils lancèrent
dans la Méditerranée. « Mais le navire, sous la gouverne de Dieu, est arrivé à bon port après avoir préservé la
vie de tous ses passagers. C’est là que Lazare a été sacré évêque des Marseillais, et qu’il en a converti un
grand nombre par la prédication de la parole et par les exemples célestes de sa vie ». Il vécut ainsi environ
trente années après sa résurrection (Cf. S. Epiphane, Haeres, 56, 34), et eut la gloire de subir le martyre à
Marseille, âgé de soixante ans. « Son corps sacré, enseveli à Marseille avec les honneurs qui convenaient à
un si grand homme, y demeura jusqu’au dixième siècle. Alors, par crainte des Sarrasins envahisseurs, il fut
transporté à Autun. C’est là encore qu’il est conservé dans la cathédrale… et qu’on fait mémoire de lui dans
un culte des plus solennels ». Officia propr. Ecclesiae Augustodens., au 1er sept., leçons du second nocturne.
Cf. Faillon, Monuments inédits de l’apostolat de Ste Marthe, Paris 1848 ; Baronius, Ad martyrol. Rom., au
17 déc. Nous avons eu souvent, depuis notre enfance, le bonheur de nous prosterner auprès des ossements
sacrés de S. Lazare. L’art chrétien ne pouvait manquer de traduire à sa manière et d’orner noblement ce
grand prodige. Pour les représentations antiques, non moins variées que fraîches et naïves, voyez Rohault de
Fleury, L’ Évangile, études iconographiques, t. 2, p. 112 et ss. ; Grimouard de S. Laurent, Guide de l’Art
chrétien, t. 4, p. 230 et ss ;; Münter, Sinnbilder des Alten Christ., t. 2, p. 98. Les plus célèbres des tableaux
moins anciens sont ceux de Giotto, de Pordenone, de Fra Angelico, de Michel-Ange et de Sébastien del
Piombo (associés pour la même peinture), de Girofalo, de Bonifazzio, de Barbieri, de Jouvenet, d’Overbeck.
On signale aussi une sculpture saisissante de Ghiberti et une eau-forte vraiment admirable de Rembrandt. Au
point de vue musical, nous ne connaissons que le drame lyrique de Rolle, représenté à Leipzig en 1777. Pour
la poésie, voyez M. de Laprade, Poèmes évangéliques, p. 169 et ss., et la pièce de V. Hugo intitulée :
Première rencontre du Christ avec le tombeau (« sombre et mâle étude », dit M. Nettement). Enfin Massillon
a un beau sermon, dans son Carême, sur la résurrection de Lazare.
De bandelettes. On enveloppait les cadavres d’une grande quantité de bandelettes à la façon des Egyptiens.