Jean 11, 6
Quand il apprit que celui-ci était malade, il demeura deux jours encore à l’endroit où il se trouvait.
Quand il apprit que celui-ci était malade, il demeura deux jours encore à l’endroit où il se trouvait.
Ayant donc appris… Le narrateur reprend son « entendant » du verset 4, pour ajouter
un autre effet de la nouvelle (la conduite de Jésus après sa parole). - Il resta cependant… Jésus aimait Lazare,
et pourtant il ne s’empresse pas d’aller à Béthanie ! Mais il se proposait, en retardant ainsi son départ, de
manifester plus vivement son amitié. Du reste, c’était sa coutume d’attendre toujours le moment précis que
lui indiquait la volonté de son Père céleste. Telle est la meilleure explication de ce délai, qui paraît de prime
abord étrange si l’on se place à un point de vue purement humain. - Deux jours. Un bonne journée de marche
avait été nécessaire à l’envoyé pour rejoindre Notre-Seigneur ; Jésus attend lui-même deux jours avant de
partir, puis il voyage une journée entière et arrive sur le soir du quatrième jour à Béthanie. En combinant ces
détails avec les versets 17 et 39, on voit que le messager dut trouver Lazare mort quand il vint rendre compte
de sa mission.