Jean 14, 19

D’ici peu de temps, le monde ne me verra plus, mais vous, vous me verrez vivant, et vous vivrez aussi.

D’ici peu de temps, le monde ne me verra plus, mais vous, vous me verrez vivant, et vous vivrez aussi.
Louis-Claude Fillion
Plus qu'un peu de temps ! Cf. 13, 33 ; 16, 16. - Le monde ne me verra plus. C'est le présent de la réalisation anticipée. Dans quelques heures, Jésus aura disparu d'au milieu du monde ; les hommes ordinaires cesseront donc de le voir corporellement. Quant à ses disciples (« mais vous, vous... », forte antithèse comme au v. 18), étant doués d'un regard spirituel et mystique, ils continueront de le contempler auprès d'eux, même après sa mort et son ascension. Le même verbe « voir » doit donc s'entendre tour à tour de la vision physique et de la vision spirituelle. - Parce que... Jésus veut expliquer pourquoi ses amis ne cesseront pas de le voir, même après qu'il leur aura retiré sa présence extérieure. Il vivra toujours, et eux aussi ils vivront d'une vie supérieure. - Je vis. Lui qui devait mourir le lendemain ! Allusion solennelle à sa vie ressuscitée. - Et vous vivrez. Cette fois Jésus parle au futur, car la nouvelle et complète existence des apôtres ne devait commencer qu'après la Pentecôte. Si le Maître et les disciples vivent toujours, et d'une manière transfigurée, rien ne les empêchera de demeurer présents les uns aux autres, et de se contempler mutuellement.
Pape Francois
38. Ce même Jésus attend aujourd’hui que tu lui donnes la possibilité d’éclairer ton existence, de t’élever, de te remplir de sa force. Il a dit à ses disciples, avant de mourir : « Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai vers vous. Encore un peu de temps et le monde ne me verra plus. Mais vous, vous verrez que je vis, et vous aussi vous vivrez » (Jn 14, 18-19). Il trouve toujours un moyen de se manifester dans ta vie pour que tu puisses le rencontrer.