Jean 18, 22
À ces mots, un des gardes, qui était à côté de Jésus, lui donna une gifle en disant : « C’est ainsi que tu réponds au grand prêtre ! »
À ces mots, un des gardes, qui était à côté de Jésus, lui donna une gifle en disant : « C’est ainsi que tu réponds au grand prêtre ! »
Caïphe demeure muet, et
qu’aurait-il pu répondre ? Un des valets du Sanhédrin vint à son aide. - Donna une gifle. Le substantif grec
désigna d’abord un coup frappé au moyen d’une verge, puis, d’après l’usage classique, un soufflet
appliqué avec la main. On ne le trouve que trois fois dans l’évangile : ici, 19, 3 et Marc 14, 65. Cette
cruelle insulte ne doit pas être confondue avec les outrages plus graves encore que Jésus eut à subir à la
suite de la séance. Cf. Matth. 26, 67-68 et parall. Voyez notre Synopsis, p. 122. - Est-ce ainsi que tu
réponds… Le misérable prétend justifier son acte de violence. Selon lui, le Sauveur avait manqué de
respect au grand prêtre et méritait un châtiment immédiat. Les Actes des apôtres, 23, 2, racontent une
scène analogue, où l’on voit également peint sur le vif le servilisme et la brutalité de l’Orient. Toute la
honte retombe sur les pontifes qui tolèrent, sans protester, de telles indignités.