Jean 4, 2

– À vrai dire, ce n’était pas Jésus en personne qui baptisait, mais ses disciples.

– À vrai dire, ce n’était pas Jésus en personne qui baptisait, mais ses disciples.
Louis-Claude Fillion
La parenthèse que l'on trouve ici dans la plupart des éditions grecques et latines est tout à fait inutile, puisque la phrase continue régulièrement et même élégamment son cours. L'équivalent grec n'apparaît qu'en cet endroit du Nouveau Testament. - Quoique Jésus ne baptisât pas. Voyez 3, 22, et le commentaire. Nonnus, dans sa paraphrase, exprime d'une manière concise et énergique le motif pour lequel Jésus ne conférait point personnellement le baptême. Tertullien, De Bapt., c. 11, avait déjà développé la même pensée en disant que, ce baptême n'étant encore que préparatoire, il ne convenait pas à Notre Seigneur de l'administrer. Voyez aussi Haneberg-Schegg, Evang. nach Johannes, t. 1, p. 224-225.