Jean 5, 10
Les Juifs dirent donc à cet homme que Jésus avait remis sur pieds : « C’est le sabbat ! Il ne t’est pas permis de porter ton brancard. »
Les Juifs dirent donc à cet homme que Jésus avait remis sur pieds : « C’est le sabbat ! Il ne t’est pas permis de porter ton brancard. »
Les Juifs dirent (l'imparfait de la réitération, de l'insistance)...
Nous avons vu plus haut (Cf. 1, 19 et le commentaire) que ce nom, dans le, quatrième évangile, désigne
habituellement le parti hostile à Jésus parmi ses compatriotes. Des versets 15 et 33, il semblerait même
résulter qu'ici il est question des membres du Sanhédrin, ou du moins de personnages importants
(Rosenmüller). - Celui qui avait été guéri. ( τῷ τεθεραπευμένῳ. Au verset 13, nous trouverons un autre
verbe à un autre temps, ίαθείς ). Les « Juifs » n'avaient pas été témoins de la guérison miraculeuse.
Rencontrant tout à coup à travers la ville l’ancien paralytique chargé de son léger fardeau, ils lui rappellent,
en tant que ministres théocratiques, un fait et un principe. - Un fait : C'est le Sabbatum. Ils constatent que
c'était une fête chômée. - Un principe : Il ne t'est pas permis... Ils avaient pour eux la lettre de la Loi. Cf. Ex.
23, 12; 31, 14; 35, 2-3; Num. 15, 32; Neh. 13, 15; Jer. 17, 21. Conformément au langage rabbinique, cet
homme agissait contre le trente-neuvième des abôth, d'après lequel il était interdit, aux jours de sabbat, de
porter un objet d'un endroit à un autre. Voyez Robinson, The Evangelists and the Mischna, Lond. 1859, et
l'Evang. selon S. Matthieu, p. 237. « Si quelqu'un, disent les Rabbins, porte autant de paille qu'une vache en
peut prendre dans sa bouche,... autant d'épis qu'en peut prendre un agneau, assez de feuilles d'ail ou d'oignon
pour constituer la grosseur d'une figue, il viole la loi du sabbat. » Surenhusius, t. 2, p. 31, etc.