Jean 5, 43
Moi, je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; qu’un autre vienne en son propre nom, celui-là, vous le recevrez !
Moi, je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; qu’un autre vienne en son propre nom, celui-là, vous le recevrez !
Le Sauveur motive son reproche : ils n'aiment
pas Dieu, ils le démontrent eux-mêmes en rejetant l'envoyé de Dieu. - Je suis venu au nom de mon Père (il en
fournissait les preuves), et (« le ϰαὶ du contraste tragique, comme au v. 40, » Plummer) vous ne me recevez pas. Les Juifs ne s'en tenaient pas à cette conduite indigne ; mais autant ils se montraient difficiles pour
reconnaître l'autorité divine de Jésus, autant ils étaient faciles et coulants pour accepter de faux Christs. Cf.
Matth. 24, 24. - Cette antithèse est présentée de la façon la plus saisissante. - Si un autre ; n'importe lequel, le
premier venu. - Vient en son propre nom ( le grec insiste en mettant deux articles : ἐν τῷ ὀνόματι τῷ ἰδίῳ ) ,
tandis que Notre-Seigneur était venu « au nom du Père ». - Vous le (ἐϰεἷνον en mauvaise part, et en avant
de la proposition ) recevez. Il est vrai que ces faux Messies flattaient les passions de leurs adhérents. -
Chacun sait jusqu'à quel point ce langage de Jésus est historiquement exact : depuis le vrai Christ, on a
compté jusqu'à soixante-quatre Messies imposteurs, qui ont réussi a séduire un nombre plus ou moins
considérable d'Israélites. Voyez Lémann, La question du Messie, Lyon, 1869, p. 22 et suiv., où l'on en signale
nommément vingt-cinq.