Jean 5, 45
Ne pensez pas que c’est moi qui vous accuserai devant le Père. Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance.
Ne pensez pas que c’est moi qui vous accuserai devant le Père. Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance.
Jésus va maintenant prophétiser aux
hiérarques le terme affreux auquel aboutira leur incrédulité : la damnation, vv. 45-47. - Ne pensez pas que ce
soit moi (pronom emphatique)... Il les avait attaqués vigoureusement dans les versets qui précèdent ; il leur
annonce néanmoins qu'il ne se fera pas leur accusateur auprès de Dieu, son Père. C'est inutile, car un autre
sera là pour les accuser. Cette image, toute dramatique, est empruntée à ce qui se passe dans les tribunaux
humains, où l'on voit, entre le juge et l'accusé, l'accusateur officiel et l'avocat. Donc le défenseur manque ici !
- Moïse, en qui vous espérez. Le grec a ἠλπίϰατε, au parfait ; ce qui signifie : « en qui vous aviez mis toute
votre espérance ». La pensée acquiert ainsi plus de force, quoique elle soit déjà bien énergique par
elle-même : Moïse, l'avocat né des Juifs, leur grand législateur et prophète, leur plus grand espoir après Dieu
et le Messie, Moïse devenant la cause intermédiaire de leur condamnation !