Jean 6, 22

Le lendemain, la foule restée sur l’autre rive se rendit compte qu’il n’y avait eu là qu’une seule barque, et que Jésus n’y était pas monté avec ses disciples, qui étaient partis sans lui.

Le lendemain, la foule restée sur l’autre rive se rendit compte qu’il n’y avait eu là qu’une seule barque, et que Jésus n’y était pas monté avec ses disciples, qui étaient partis sans lui.
Louis-Claude Fillion
Premier fait : le peuple a remarqué que les apôtres se sont embarqués sans leur Maître sur l’unique bateau qui se trouvait alors au N.-E. du lac. - La foule ne désigne plus les cinq mille hommes témoins de la multiplication des pains (verset 10), car une partie d’entre eux s’étaient évidemment dispersée quand Jésus les eut congédiés (Cf. Matth. 14, 23 ; Marc. 6, 46). Il s’agit donc seulement de ceux qui étaient restés. Le narrateur les représente pittoresquement debout sur la rive orientale, au moment où les apôtres l’avaient quittée. En effet, l’expression de l’autre côté de la mer ne désigne plus, comme au verset 17, la partie ouest du lac, mais la partie nord-est, d’après le contexte. - Remarqua nous reporte au soir du jour précédent. - Il n’y avait eu là qu’une seule barque : celle qu’avaient prise les disciples.