Jean 6, 32
Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel ; c’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel.
Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel ; c’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel.
Jésus leur
dit. Dans sa réponse, Jésus-Christ fera voir à ses interlocuteurs qu’il a parfaitement compris l’insinuation par
laquelle ils le plaçaient au-dessous de Moïse. Il n’aura, pour cela, qu’à opposer son propre pain à la manne. -
En vérité, en vérité, je vous le dis. Sous la sauvegarde de cette formule solennelle il place deux dénégations
successives. - Ce n’est pas Moïse qui vous a donné. En réalité, la manne ne provenait pas de Moïse, mais de
Dieu : le grand législateur n’était personnellement pour rien dans ce don céleste. Cf. Ex. 16 ; 4 et ss. Le
pronom « vous » identifie aux anciens Hébreux du désert les Galiléens qui écoutaient Notre-Seigneur à
Capharnaüm : ancêtres et descendants ne formaient qu’un peuple unique. - Mais c’est mon père qui vous
donne… La manne n’avait eu qu’une durée limitée ; elle cessa de tomber quand les Israélites arrivèrent dans
la Terre promise : le pain céleste donné aux hommes par l’intermédiaire du Sauveur ne connaîtra aucune
limite de ce genre. De là l’emploi du présent, par opposition au parfait, lequel marquait un fait qui avait pris
fin depuis longtemps. - Le vrai pain du ciel. Avec deux articles grecs pleins d’emphase. Ce pain nouveau est
le seul vrai, c’est-à-dire le seul parfait, le seul qui corresponde à l’idéal qu’on peut se former d’un aliment
supérieur. La manne n’était qu’un symbole et un type, et point une complète vérité.