Jean 6, 38

Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.

Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.
Louis-Claude Fillion
Car… Jésus va maintenant expliquer la raison de cet aimable accueil qu’il doit faire à tous les croyants ( versets 38-40). Comment pourrais-je les rejeter, dit-il, puisque je me suis incarné pour accomplir la volonté de mon Père, et que cette volonté consiste précisément dans le salut de ceux qui croient en moi ? En cet endroit et en beaucoup d’autres de l’Évangile, le Verbe divin décrit l’attitude d’obéissance et d’humilité qu’il a prise à l’égard de son Père au moment où il se faisait chair. - Je suis descendu du ciel. On retrouve cette expression au v. 42. Le sens n’est pas tout à fait le même : ici l’idée proéminente est celle de quitter le ciel pour revêtir notre pauvre nature, là de posséder en propre la nature divine ; ce sont deux points divers qui sont marqués par les interlocuteurs. Jésus répète jusqu’à quatre fois dans ce discours qu’il est descendu des cieux en terre ; comparez les versets 50, 51, 58. - Pour faire non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Rien de plus vrai que cette parfaite et adorable soumission ; aussi Notre-Seigneur y revient-il souvent. Cf. 4, 34 ; 7, 30, etc.
Catéchisme de l'Église catholique
Le Fils de Dieu, " descendu du ciel non pour faire sa volonté mais celle de son Père qui l’a envoyé " (Jn 6, 38), " dit en entrant dans le monde : (...) Voici je viens (...) pour faire ô Dieu ta volonté. (...) C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés par l’oblation du corps de Jésus-Christ, une fois pour toutes " (He 10, 5-10). Dès le premier instant de son Incarnation, le Fils épouse le dessein de salut divin dans sa mission rédemptrice : " Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé et de mener son œuvre à bonne fin " (Jn 4, 34). Le sacrifice de Jésus " pour les péchés du monde entier " (1 Jn 2, 2) est l’expression de sa communion d’amour au Père : " Le Père m’aime parce que je donne ma vie " (Jn 10, 17). " Il faut que le monde sache que j’aime le Père et que je fais comme le Père m’a commandé " (Jn 14, 31).