Jean 6, 39
Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour.
Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour.
Or la volonté… Après le principe général,
l’application détaillée. Quelle est-elle donc, la volonté du Père à l’égard de son Fils (du Père est omis par
certains manuscrits ) ? Elle est décrite coup sur coup en deux versets, et presque dans les mêmes termes,
quoique avec de légères modifications utiles à signaler. - Ce qu’il m’a donné. Le neutre comme plus haut
(verset 37) ; mais le temps parfait au lieu du présent, parce que la chose cesse d’être envisagée dans sa
réalisation actuelle ou à venir, et qu’on la contemple comme un fait accompli. - Que je ne perde rien.
Nouvelle litote délicate et touchante. Lui, qui ne pouvait laisser perdre de simples morceaux de pain, verset
12, comment tolérerait-il la ruine d’âmes fidèles et aimantes ? - Mais que je le ressuscite… C’est la même
pensée en termes positifs. Douce et consolante perspective, que Jésus fera briller trois fois encore dans la
suite de l’entretien (versets 40, 44, 54). Il avait déjà montré antérieurement (verset 29) la résurrection des
morts comme la consommation de l’activité du Christ. - Au dernier jour. Expression propre à S. Jean. Cf.
versets 40, 44, 54 ;11, 24 ; 12, 48, etc.
Quand ? Définitivement " au dernier jour " (Jn 6, 39-40. 44. 54 ; 11, 24) ; " à la fin du monde " (LG 48). En effet, la résurrection des morts est intimement associée à la Parousie du Christ :
Nous croyons fermement, et ainsi nous espérons, que de même que le Christ est vraiment ressuscité des morts, et qu’il vit pour toujours, de même après leur mort les justes vivront pour toujours avec le Christ ressuscité et qu’il les ressuscitera au dernier jour (cf. Jn 6, 39-40). Comme la sienne, notre résurrection sera l’œuvre de la Très Sainte Trinité :