Jean 6, 64
Mais il y en a parmi vous qui ne croient pas. » Jésus savait en effet depuis le commencement quels étaient ceux qui ne croyaient pas, et qui était celui qui le livrerait.
Mais il y en a parmi vous qui ne croient pas. » Jésus savait en effet depuis le commencement quels étaient ceux qui ne croyaient pas, et qui était celui qui le livrerait.
Malheureusement ils devaient s’endurcir dans leur incrédulité. Quelques-uns est d’une grande délicatesse ; il
adoucit la tristesse de la situation. - Qui ne croient pas. Jésus dévoile la vraie cause de ce schisme imminent :
c’est le manque de foi, beaucoup plus que la difficulté de comprendre, qui allait éloigner de lui un certain
nombre de ses disciples. S’ils avaient consenti à croire, tout fût devenu facile. - Car Jésus savait…
Observation d’une grande profondeur psychologique, qui rappelle 2, 24 et 25. L’évangéliste se propose de
montrer que Notre-Seigneur n’avait pas été trompé par les disciples indignes qu’il s’était associés. « Savait »
désigne comme au verset 62 une science divine. - Dès le commencement ne signifie pas ici « de toute
éternité », depuis l’origine des temps, ni « dès l’exorde de son discours », mais « depuis le commencement
de sa vie publique », dès l’instant où il était entré en relations avec ses disciples. - Ceux qui ne croyaient pas.
D’après le grec « qui sont », présent plein d’actualité. - Et quel était celui qui le trahirait. (littéralement en
grec qui est devant le livrer ; le traître est là sous les yeux de Jésus, mais son acte inique ne s’accomplira que
plus tard : de là ce mélange intéressant du présent et du futur). Nous avons en cet endroit la première allusion
au crime de Judas ; bientôt S. Jean ajoutera de nouveaux détails sur cette prescience de Jésus relativement au
traître. Cf. versets 70 et 71. Même en ce temps de ses plus beaux succès, le Sauveur avait fréquemment
devant les yeux son ignominieuse passion, avec toutes les péripéties de ce drame sanglant.
La chair seule sans l’esprit ne sert à rien. C’est en vain que l’on reçoit le corps de Jésus-Christ d’une manière sensible et corporelle, si l’on ne le reçoit en esprit et par la foi. ― Les paroles de Jésus-Christ sont en effet esprit et vie, puisqu’elles contiennent la promesse d’un sacrement dans lequel on peut recevoir d’une manière miraculeuse, l’esprit la grâce et la vie dans sa source.