Jean 6, 7

Philippe lui répondit : « Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas pour que chacun reçoive un peu de pain. »

Philippe lui répondit : « Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas pour que chacun reçoive un peu de pain. »
Louis-Claude Fillion
Philippe lui répondit. La difficulté proposée dépassait la compétence d’un simple mortel ; aussi l’apôtre interpellé ne répond-il pas directement à la question. Du moins il montre d’une certaine manière son esprit pratique par une prompte évaluation : Deux cents deniers de pain ne suffiraient pas… On a une assez grande quantité de pain pour deux cents deniers ; mais qu’était-ce pour une telle multitude ? D’après Grotius, cette somme serait mentionnée parce qu’elle eût été alors contenue dans la bourse du Sacré-Collège. - Pour que chacun en reçût un peu « Un peu » par opposition à une somme qui était alors relativement considérable, surtout pour des hommes si peu fortunés que les apôtres.