Luc 1, 77
pour donner à son peuple de connaître le salut par la rémission de ses péchés,
pour donner à son peuple de connaître le salut par la rémission de ses péchés,
Il désire faire connaître le nom de Jésus, et semble répéter à dessein le mot de salut, mais qu'on ne l'entende point d'un salut purement temporel, les paroles qui suivent s'y opposent: «Pour la rémission de leurs péchés».
Mais les Juifs n'ont pas voulu recevoir le Christ; ils aiment mieux attendre l'Antéchrist, parce qu'ils veulent être affranchis, non de la tyrannie intérieure du péché, mais du joug extérieur de la servitude temporelle.
Dieu, en effet, n'eût pas été connu, s'il n'eut pardonné les péchés à son peuple, car c'est le propre de Dieu de remettre les péchés.
Zacharie explique comment le Précurseur doit préparer la voie du Seigneur, en ajoutant: « Pour donner à son peuple la science du salut ». Le salut, c'est le Seigneur Jésus, et la science du salut, c'est-à-dire de Jésus-Christ ont été donnés au peuple par Jean-Baptiste qui rendait témoignage à Jésus-Christ (cf. Jn 1,7 Jn 1,15-16 Jn 1,19 Jn 1,32 Jn 1,34 Jn 3,25 Jn 5,33 , etc) ..
En préparant les voies du Messie selon ce qui vient d'être dit, Jean procurera aux Juifs,
peuple privilégié du Seigneur, « la science du salut » ; il leur apprendra comment ils pourront être sauvés. -
Pour la rémission de leurs péchés. Ici encore, l'on voit combien sont pures les idées messianiques de
Zacharie. La rédemption qu'il annonce ne sera pas politique et sociale ; avant tout elle sera spirituelle et
religieuse : elle aura pour fin la justification des pécheurs. Sur la réalisation de cette prédiction par S.
Jean-Baptiste, comparez 3, 3 ; Matth. 3, 6 ; Marc. 1 , 4, 5. La strophe comprise dans les vv. 76 et 77 répond
donc à cette question : Pourquoi le Messie devait-il avoir un Précurseur ? La nation théocratique avait été
égarée ; mille préjugés régnaient parmi elle touchant la personne et l’œuvre du Christ ; le péché l'enlaçait de
toutes parts. Il fallait donc qu'elle fût instruite et purifiée, afin de se trouver prête quand viendrait son
Libérateur.