Luc 10, 25

Et voici qu’un docteur de la Loi se leva et mit Jésus à l’épreuve en disant : « Maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? »

Et voici qu’un docteur de la Loi se leva et mit Jésus à l’épreuve en disant : « Maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? »
Louis-Claude Fillion
Et voici … Formule pittoresque. L'évangéliste ne précise ni le lieu ni l'époque de l'incident, il se contente de l'aligner à la suite du retour des Soixante-douze, qu'il suivit probablement de près. - Un docteur de la loi. « Docteur de la loi » et « scribe » sont équivalents, nous avons vu déjà que S. Luc use plus volontiers du premier de ces deux titres. - Se leva : autre trait pittoresque, duquel on a conclu, et ce semble à bon droit, que la scène se passa dans une maison. Jésus parlait sans doute, et ceux qui l'écoutaient étaient assis autour de lui. Tout à coup le scribe se lève pour proposer une question ; mais son mobile n'était pas pur, ainsi qu'il résulte de la remarque pour le tenter (le verbe grec a un sens encore plus fort), qui est toujours prise en mauvaise part dans l'Évangile. Il avait donc une arrière-pensée insidieuse, espérant, par exemple, que Jésus rehausserait un divin précepte aux dépens des autres, ou qu'il dirait quelque chose de contraire aux traditions reçues, ce qui fournirait aussitôt la matière d'une objection, d'une accusation. - Que dois-je faire pour posséder la vie éternelle ? Le jeune homme riche adressera bientôt, 18, 18 et parall., une demande identique à Notre-Seigneur, mais dans un but pratique et sérieux. Posséder : mieux, hériter, la vie éternelle étant comparée à un magnifique héritage que le Seigneur donnera aux élus. Comp. Matth. 5, 5 et le commentaire.
Catéchisme de l'Église catholique
C’est la Volonté de notre Père " que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité " (1 Tm 2, 3-4). Il " use de patience, voulant que personne ne périsse " (2 P 3, 9 ; cf. Mt 18, 14). Son commandement, qui résume tous les autres, et qui nous dit toute sa volonté, c’est que " nous nous aimions les uns les autres, comme il nous a aimés " (Jn 13, 34 ; cf. 1 Jn 3 ; 4 ; Lc 10, 25-37).