Luc 12, 10

Quiconque dira une parole contre le Fils de l’homme, cela lui sera pardonné ; mais si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint, cela ne lui sera pas pardonné.

Quiconque dira une parole contre le Fils de l’homme, cela lui sera pardonné ; mais si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint, cela ne lui sera pas pardonné.
Louis-Claude Fillion
Autre grand péril qui menace la foi des disciples : ils sont exposés non-seulement à renier leur Maître, mais encore à blasphémer contre l'Esprit-Saint, ce qui est une faute énorme, à tout jamais irrémissible. - A quiconque prononcera une parole : une parole en passant, comme serait de renier par faiblesse Jésus et son Église. Malgré la brièveté de ce péché, on peut obtenir un prompt et généreux pardon pourvu qu'on se repente ; mais le crime désigné par les mots blasphémé contre le Saint Esprit ne saurait être pardonné, parce qu'il consiste, nous l'avons dit ailleurs (Evang. selon S. Matth. p. 247 et ss.) dans la haine de la vérité reconnue comme telle, et qu'il suppose l'endurcissement volontaire dans le mal. Jésus répète ici à ses disciples la grave instruction qu'il avait autrefois adressée aux Pharisiens. Cfr. Matth. 12, 31 et 32 ; Marc. 3, 28-30.
Fulcran Vigouroux
Il ne lui sera pas remis ; parce qu’il mourra dans l’impénitence finale ; car l’Eglise a le pouvoir de remettre toutes sortes de péchés à quiconque se convertit sincèrement à Dieu.
Catéchisme de l'Église catholique
" Tout péché et blasphème sera remis aux hommes, mais le blasphème contre l’Esprit ne sera pas remis " (Mt 12, 31 ; cf. Mc 3, 29 ; Lc 12, 10). Il n’y a pas de limites à la miséricorde de Dieu, mais qui refuse délibérément d’accueillir la miséricorde de Dieu par le repentir rejette le pardon de ses péchés et le salut offert par l’Esprit Saint (cf. DeV 46). Un tel endurcissement peut conduire à l’impénitence finale et à la perte éternelle.