Luc 13, 11
Voici qu’il y avait là une femme, possédée par un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit ans ; elle était toute courbée et absolument incapable de se redresser.
Voici qu’il y avait là une femme, possédée par un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit ans ; elle était toute courbée et absolument incapable de se redresser.
Si l'historien
sacré n'a désigné que d'une manière générale le lieu et la date du prodige, le « très cher médecin » décrit fort
bien l'état pathologique de la malade. - Possédée d'un esprit qui la rendait infirme, un esprit de débilité, de
faiblesse. Cette expression sera commentée plus loin (v. 16) par Notre-Seigneur : elle désigne la cause du
mal, et cette cause était toute morale et spirituelle. L'infirmité provenait d'une possession de l'esprit mauvais.
Comparez Marc. 9, 25. - Le caractère particulier de la maladie est ensuite indiqué. Depuis dix-huit ans, la
pauvre femme sur laquelle Jésus venait de jeter un regard de miséricorde était toute courbée, repliée sur elle-même, à tel point, ajoute S. Luc pour mieux montrer combien elle était digne de pitié, qu'elle ne pouvait
pas du tout regarder en haut. Le mal n'avait donc pas seulement son siège dans le cou, mais il affectait aussi
le dos et les reins, en un mot toute l'épine dorsale. - Les saints Pères, dans leurs paraphrases morales,
regardent ce triste état comme la figure des âmes qui sont, suivant le mot du poète, courbées vers la terre,
tandis qu'il convient si bien à l'homme (la forme de son corps ne le lui dit-elle pas sans cesse?) de « chercher
les choses du ciel et d'élever ses regards au-dessus de la terre ». S. Basil., Hom. 9 in Hexam. Cfr. S. August.
Enarrat. 2 in Psalm. 68, 24 ; Théophylacte h. l.
Qui avait un esprit d’infirmité. Elle était possédée d’un démon qui la rendait infirme. Nous voyons dans l’Ecriture une foule de maladie causées par les démons.