Luc 13, 25

Lorsque le maître de maison se sera levé pour fermer la porte, si vous, du dehors, vous vous mettez à frapper à la porte, en disant : “Seigneur, ouvre-nous”, il vous répondra : “Je ne sais pas d’où vous êtes.”

Lorsque le maître de maison se sera levé pour fermer la porte, si vous, du dehors, vous vous mettez à frapper à la porte, en disant : “Seigneur, ouvre-nous”, il vous répondra : “Je ne sais pas d’où vous êtes.”
Louis-Claude Fillion
Les vv. 25-30 commentent d'une manière dramatique la pensée générale qui vient d'être exprimée. Sous une vivante allégorie, dont nous avons déjà rencontré dans S. Matthieu (7, 22 et ss. ; 25, 10-12) les éléments principaux, empruntés à la vie de famille de l'Orient, Jésus représente une scène terrible de la fin des temps. Il nous montre un père de famille qui, après avoir longuement attendu ses hôtes invités pour le repas du soir, entre avec eux dans la salle du festin et ferme la porte derrière lui. Mais plusieurs des convives se sont mis en retard. Pendant quelque temps, ils se tiennent debout dans la rue à l'entrée de la maison, espérant qu'on leur ouvrira bientôt. Toutefois, voici qu'ils s'impatientent et commencent à frapper vivement contre la porte. Ils appellent même tout haut le maître de la maison : Seigneur, ouvrez-nous. Un dialogue s'engage entre eux et lui, mais, hélas : pour leur plus grande confusion, car ils ont la douleur de s'entendre dire : Je ne sais d'où vous êtes. Leurs prières sont maintenant trop tardives ; « Car après le jugement, il n’est plus question de demandes ou de mérites », S. Augustin Serm. 22 de Verbis Domini. Ils devaient faire des efforts pour pénétrer à travers la porte étroite : ils ne passeront jamais par la porte fermée.