Luc 15, 14
Il avait tout dépensé, quand une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin.
Il avait tout dépensé, quand une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin.
Ici commence un second tableau, celui de la misère du prodigue,
fruit de ses honteuses dissipations, vv. 14-16. - Après qu'il eut tout dépensé : par opposition à convertit toute
sa fortune du v. 13. Si du moins il n'eût sacrifié que ses biens matériels ! - Il survint une grande famine…
c'est par une permission spéciale de la Providence que la famine éclata juste au moment où le prodigue se
trouvait dénué de ressources. Celui qui ne s'était refusé aucune jouissance sentit bientôt l'aiguillon de la
faim : il commença à être dans le besoin. Quel contraste avec sa vie précédente : Mais cela est vrai surtout au
moral. Il est une foule de prodigues qui, tout en étant demeurés à la tête d'une fortune florissante, au faîte des
honneurs, souffrent réellement de la faim, de la soif, comme l'avait prédit le prophète Amos, 8, 11. « En effet,
celui qui s’éloigne du Verbe de Dieu a faim, celui qui s’éloigne de la fontaine a soif; celui qui s’éloigne du
trésor est dans la misère; celui qui s’éloigne de la sagesse devient fou », S. Ambroise.