Luc 16, 5
Il fit alors venir, un par un, ceux qui avaient des dettes envers son maître. Il demanda au premier : “Combien dois-tu à mon maître ?”
Il fit alors venir, un par un, ceux qui avaient des dettes envers son maître. Il demanda au premier : “Combien dois-tu à mon maître ?”
Aussitôt dit, aussitôt fait. Du reste, l'intendant n'avait que peu de temps à sa disposition pour régler et présenter ses comptes. - Chacun des débiteurs… Ces débiteurs
n'étaient pas, comme l'ont pensé quelques interprètes, des fermiers qui payaient leurs redevances en nature.
Le mot grec correspondant ne peut désigner que des débiteurs ordinaires, auxquels avaient été fournies à
crédit des denrées qu'ils n'avaient pas encore payées. On a également supposé d'une manière toute gratuite
qu'ils étaient insolvables, et que le régisseur passe actuellement avec eux un concordat avantageux à la fois
pour eux-mêmes et pour le propriétaire ; ou bien, qu'en esprit de réparation, l'économe infidèle avait tiré de
sa propre bourse et remis à son maître les sommes dont il leur faisait grâce. Mais le texte et le contexte
supposent au contraire de la façon la plus manifeste que nous sommes en face d'une criante injustice,
simplement destinée à ménager dans l'avenir à son auteur une situation tolérable. - Il disait au premier. Tous
les débiteurs furent convoqués, probablement l'un après l'autre. La parabole n'en mentionnera nommément
que deux, mais ce sera en manière d'exemple : le régisseur se comporta de même avec tous.