Luc 17, 27
On mangeait, on buvait, on prenait femme, on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche et où survint le déluge qui les fit tous périr.
On mangeait, on buvait, on prenait femme, on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche et où survint le déluge qui les fit tous périr.
Seconde
pensée, vv. 26-30 : quand le Christ viendra fonder glorieusement et définitivement son royaume, il trouvera
le monde insouciant, non préparé. Notre-Seigneur, pour exposer ce fait douloureux, rapproche de la fin des
temps deux des plus sombres époques de l'histoire sainte, les « jours de Noé », vv. 26 et 27, et les « jours de
Lot », vv. 28-29, montrant que d'une part l'indifférence des hommes, de l'autre le caractère épouvantable des
jugements divins, seront les mêmes à ces trois ères critiques, v. 30. - Aux jours de Noé, c'est-à-dire pendant
les cent-vingt ans que dura la construction de l'arche. - Ils mangeaient, buvaient… Dans les meilleurs
éditions du texte grec les quatre verbes se suivent sans conjonction, ce qui rend l'énumération plus rapide. -
Se mariaient : car c'est l'homme qui recherche en mariage ; - Donnaient leurs filles en mariage s'applique
aux femmes qui, dans toutes les contrées bibliques, sont données en mariage par leurs parents et ne jouent
aucun rôle direct dans le choix de leurs maris. Ces détails pittoresques prouvent que l'humanité d'alors,
occupée seulement de ses intérêts charnels ne se laissa impressionner en rien par les avertissements du ciel,
et continua jusqu'au bout sa vie voluptueuse. Il fallut le déluge pour y mettre un terme. Voyez dans S. Matth.
24, 37-39 (Cfr le commentaire), un développement tout à fait semblable. - Le déluge. L'expression grecque
corrélative (d'où est issu notre mot cataclysme) est, dans les Septante (Gen. 6, 17 ; 7, 6 et ss. ; 9, 11, 28) et
dans le Nouveau Testament (Matth. 24, l. c. ; 2 Petr. 2, 5) le terme technique pour désigner le déluge.