Luc 17, 31

En ce jour-là, celui qui sera sur sa terrasse, et aura ses affaires dans sa maison, qu’il ne descende pas pour les emporter ; et de même celui qui sera dans son champ, qu’il ne retourne pas en arrière.

En ce jour-là, celui qui sera sur sa terrasse, et aura ses affaires dans sa maison, qu’il ne descende pas pour les emporter ; et de même celui qui sera dans son champ, qu’il ne retourne pas en arrière.
Louis-Claude Fillion
Ici commence la troisième pensée, vv. 31-37 : Disposition d'âme qui pourra seule alors procurer le salut. De nouveau nous trouvons dans ce passage, quoique avec des variantes de fond ou de forme qui attestent l'originalité de S. Luc, plusieurs des paroles fondamentales du discours eschatologique. Cfr. Matth. 24, 17, 18, 28. C'est ainsi que le troisième Évangile applique aux derniers jours du monde ce qui, d'après le premier, convient seulement à la ruine de Jérusalem. - A cette heure, c'est-à-dire lorsque le Christ fera son second avènement. A cette heure solennelle, quiconque voudra lui demeurer éternellement uni devra tout laisser pour voler sans retard à sa suite, comme l'expriment deux détails concrets au v. 31, un exemple terrible au v. 32, un grand principe au v. 33. Voyez, pour l'explication du v. 31, l'Evang. selon S. Matth. p. 462. - Effets représente en général toute sorte d'objets, ici les ustensiles les plus précieux du ménage. - Ne retourne pas en arrière. Jésus recommande ainsi le plus parfait dégagement des choses humaines en vue de sa suprême apparition. Combien, à l'heure d'une inondation, d'un incendie, périssent ensevelis sous les ruines de leur maison, parce qu'ils ont voulu y entrer pour sauver quelque objet !
Fulcran Vigouroux
Sur le toit ; c’est-à-dire sur la terrasse ou plate-forme qui sert de toi.