Luc 4, 20

Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui.

Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui.
Louis-Claude Fillion
Les détails de ce verset sont tous extrêmement pittoresques ; c'est un tableau vivant du peintre S. Luc. En avant, nous contemplons le héros de la scène, et tout autour les spectateurs. Chacun des gestes de Jésus est décrit : sa lecture achevée, 1° il roula la Meghillah ; 2° il la rendit au ministre qui la replaça aussitôt dans l'arche sainte située au fond du sanctuaire ; 3° il s'assit dans la chaire du lecteur, montrant ainsi qu'il allait prendre la parole pour expliquer le texte qu'il venait de lire. - L'auditoire est vivement impressionné, tous les regards sont fixés sur Jésus. Chacun des assistants se demande ce que pourra bien dire, sur un texte aussi remarquable, ce jeune homme qui n'a paru jusqu'alors dans le pays que comme un humble charpentier, mais qui s'est distingué aux alentours par sa prédication et par ses miracles.
Fulcran Vigouroux
Au ministre, celui que les Rabbins appellent le Khazan, sorte de sacristain chargé d’ouvrir les portes de la synagogue, de préparer les manuscrits de l’Ecriture qu’on doit lire et de rendre tous les services nécessaires pendant les offices.