Luc 5, 1

Or, la foule se pressait autour de Jésus pour écouter la parole de Dieu, tandis qu’il se tenait au bord du lac de Génésareth.

Or, la foule se pressait autour de Jésus pour écouter la parole de Dieu, tandis qu’il se tenait au bord du lac de Génésareth.
Louis-Claude Fillion
Les foules se précipitaient sur lui . Touchant détail, qui peint au vif l'amour et l'enthousiasme du peuple pour le bon Sauveur. Les mots suivants montrent l'esprit de foi avec lequel les foules recherchaient Jésus : elles ne lui demandaient pas seulement des miracles, mais aussi le pain de la divine parole, qu'il rompait à tous si abondamment, si suavement. - Il était au bord du lac. Le texte grec paraît supposer que Notre-Seigneur s'était déjà tenu debout pendant quelque temps sur la grève de sable blanc durci, telle qu'elle existe aux alentours de Capharnaüm, quand il monta dans la barque de Simon-Pierre pour être moins pressé par la foule. Voyez la description du lac de Génésareth dans l'Evang. selon S. Matth. p. 91. Tandis que les deux autres synoptiques le nomment « mer de Galilée », S. Luc se sert habituellement de cette expression, moins ambiguë pour ses lecteurs non-juifs, et employée du reste par les Septante, par Josèphe et par les géographes Strabon et Ptolémée.
Fulcran Vigouroux
Saint Luc est le seul des évangélistes qui qualifie le lac, le lac de Tibériade, en employant la dénomination grecque. Les autres auteurs sacrés l’appellent une mer, selon l’usage hébreu qui appelle mer tout amas d’eaux.