Luc 5, 21
Les scribes et les pharisiens se mirent à raisonner : « Qui est-il celui-là ? Il dit des blasphèmes ! Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? »
Les scribes et les pharisiens se mirent à raisonner : « Qui est-il celui-là ? Il dit des blasphèmes ! Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? »
Cette formule d'absolution, qui arrivait d'une manière si inattendue, frappa vivement toute l'assistance : mais
elle produisit aussitôt sur les Pharisiens et les Scribes mentionnés plus haut l'impression particulière d'un
grand scandale. Le récit sacré nous fait lire ce sentiment au fond de leurs cœurs. Qu'est donc, se disaient -ils,
cet homme qui s'attribue un pouvoir réservé à Dieu seul ? Peut-être quelques-uns d'entre eux se
souvinrent-ils du texte 2 Reg. 12, 13, où Nathan, ce célèbre prophète, annonce simplement à David que le
Seigneur lui avait remis sa faute. Et voici que les paroles de Jésus revenaient à dire : Je te remets tes péchés.
Les Scribes et les Pharisiens lancent, déjà, la sentence de mort, selon la loi : que celui qui blasphème meure (saint Chrysostome). Jésus prouve qu’il est Dieu, en exerçant un pouvoir qui, même selon les Hébreux, appartenait seulement à Dieu : celui de remettre les péchés.