Luc 5, 35

Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ; alors, en ces jours-là, ils jeûneront. »

Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ; alors, en ces jours-là, ils jeûneront. »
Louis-Claude Fillion
La réplique faite par le divin Maître à cette nouvelle objection est divisée en deux parties dans la rédaction de S. Luc. La première partie, vv. 34 et 35, tend simplement à prouver qu'il ne conviendrait pas de faire jeûner pour le moment les disciples de Jésus ; la seconde, vv. 36-39, démontre qu'ils ne sont pas capables de jeûner. Auriez-vous bien le cœur de condamner au jeûne ceux qui célèbrent joyeusement une fête nuptiale ? De la sorte, l'inconvenance du jeûne est mise en relief. - Les amis de l'époux, ou, plutôt, d'après le grec, les fils de l'appartement nuptial : expression hébraïque pour indiquer les amis les plus intimes du fiancé. Par cette charmante métaphore, empruntée du reste au langage même de Jean-Baptiste (cfr. Joan. 3, 29), Jésus compare sa présence au milieu de ses disciples aux gaies cérémonies qui accompagnaient, huit jours durant, les noces juives. Toutefois, ajoute-t-il d'un ton empreint d'une gravité solennelle, je ne resterai pas toujours parmi les miens, et alors ils pourront jeûner sans inconvénient.