Marc 1, 26
L’esprit impur le fit entrer en convulsions, puis, poussant un grand cri, sortit de lui.
L’esprit impur le fit entrer en convulsions, puis, poussant un grand cri, sortit de lui.
3° Nous voyons ici l’admirable et prompt résultat du commandement du Sauveur. Toutefois, avant de
quitter un séjour qui lui était cher, le démon manifeste sa rage de plusieurs manières. — L’agitant avec
violence. Il tourmente une dernière fois le possédé, en le faisant entrer dans de violentes convulsions : c’est
le trait du Parthe, trait impuissant toutefois, ajoute S. Luc, Luc 4, 35. S. Grégoire, fait sur ce point de belles
réflexions morales : « Dès que l’âme qui savourait les biens terrestres commence à aimer les célestes,
l’antique adversaire lui présente des tentations plus violentes et plus subtiles qu’à l’accoutumée. Et ainsi, la
plupart du temps, il tente une âme qui lui résiste comme il ne l’avait jamais tentée avant, quand il la
possédait. Voilà pourquoi le démoniaque qui avait été libéré par le Seigneur est mis en pièces par le démon
sortant » [171]. — Poussant un grand cri. Le démon pousse un cri de rage et de désespoir. Mais rien n’y
fait : il est obligé de fuir et de se précipiter en enfer. — Aucun Évangéliste ne raconte autant de guérisons de
démoniaques que S. Marc. Il aime à représenter Notre-Seigneur comme le vainqueur suprême des Esprits
infernaux [172].