Marc 10, 15
Amen, je vous le dis : celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas. »
Amen, je vous le dis : celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas. »
Jésus commente dans ce verset la dernière partie du précédent :
« Le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent ». Cette profonde pensée, « quiconque ne reçoit pas le
royaume de Dieu comme un petit enfant n’y entrera point », avait déjà été prononcée par le divin Maître en
une autre circonstance, Matth. 18, 3 ; il la rappelle aux Douze, qui semblaient l’avoir oubliée. — Quiconque
ne recevra pas le royaume de Dieu. Figure expressive. Le royaume messianique y est décrit comme un objet
qui arrive au-devant de nous, qui se présente à nous pour que nous le recevions. Et quel devra être notre
accueil ? Les mots comme un petit enfant nous le disent. Il faudra qu’il soit accompagné de la foi, de la
simplicité, de l’humilité, de l’innocence qui brillent dans les petits enfants. Voyez Jean 3, 3, où Jésus insiste
sur la nécessité d’une nouvelle naissance pour quiconque veut mériter le royaume des cieux. — N’y entrera
pas. L’image change brusquement, d’une manière assez étrange. On « entre » dans le royaume qu’on avait
auparavant « reçu ». Mais l’idée reste claire, quoique la forme soit tout orientale.