Marc 10, 19
Tu connais les commandements : Ne commets pas de meurtre, ne commets pas d’adultère, ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, ne fais de tort à personne, honore ton père et ta mère. »
Tu connais les commandements : Ne commets pas de meurtre, ne commets pas d’adultère, ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, ne fais de tort à personne, honore ton père et ta mère. »
Après avoir fait subir au demandeur cette première épreuve, Jésus répond directement à sa question. Mais il
se contente de le renvoyer aux dix commandements de Dieu. En effet, si Dieu seul est bon, il ne doit y avoir
qu’une seule chose bonne et parfaite, qui consiste à accomplir en tous points sa sainte volonté. La liste des
préceptes divins est plus complète dans la rédaction de S. Marc que dans les deux autres Évangiles. Mais les
mots ne fais de tort à personne, ajoutés par lui, créent une certaine difficulté, car l’on n’est pas bien sûr de
leur signification. Serait-ce une répétition, sous une autre forme, du cinquième commandement, ne dérobe
pas ? Non, car les verbes ne sont pas synonymes. N’est-ce pas une formule abrégée, pour exprimer cette
ordonnance spéciale de la Loi : « Tu n’exploiteras pas un salarié pauvre et malheureux », Dt 24, 14 ? Meyer
et d’autres l’ont pensé, sans autre motif que la ressemblance extérieure. Selon Bengel, Wetstein, Olshausen,
de Wette, etc., Jésus aurait résumé par ces mots les deux derniers commandements du Décalogue, Ex 20, 17.
Le verbe grec ἀποστερέω signifiant « priver » quelqu’un de ce qui lui appartient, nous préférons admettre
que le Sauveur l’emploie en cet endroit pour récapituler les quatre préceptes qu’il venait de mentionner, et
dont la violation supposait un tort d’un genre ou d’un autre causé au prochain.