Marc 10, 2
Des pharisiens l’abordèrent et, pour le mettre à l’épreuve, ils lui demandaient : « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? »
Des pharisiens l’abordèrent et, pour le mettre à l’épreuve, ils lui demandaient : « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? »
Et s’approchant, les pharisiens... « Ils s’approchent et ne le
quittent point, pour que les foules ne puissent pas s’attacher à sa foi ; et, en venant continuellement vers lui,
ils s’efforcent de jeter le doute sur sa personne et de le couvrir de confusion par leurs questions. Celle qu’ils
lui proposent ici s’ouvre sur un précipice des deux côtés ; elle est posée de telle sorte qu’ils puissent, quelle
que soit sa réponse, l’accuser de se montrer en contradiction avec Moïse. Mais le Christ, qui est la sagesse
même, leur fait une réponse qui échappe à leurs filets ». Théophylacte. — Est-il permis à un homme de
renvoyer sa femme ? Le contexte prouve que les Pharisiens n’entendaient point parler d’une simple
séparation (des époux séparés pour le lit et la table mais toujours mariés), qui du reste était inconnue des
Juifs, mais d’un divorce proprement dit, autorisant un nouveau mariage. Ils ajoutèrent, d’après S. Matthieu,
« pour une raison quelconque » ; paroles insidieuses que S. Marc a omises parce qu’elles faisaient allusion à
des controverses toute judaïques, que ses lecteurs d’origine païenne auraient difficilement comprises [426].