Marc 10, 4
Ils lui dirent : « Moïse a permis de renvoyer sa femme à condition d’établir un acte de répudiation. »
Ils lui dirent : « Moïse a permis de renvoyer sa femme à condition d’établir un acte de répudiation. »
Moïse a permis. Dans le texte grec primitif, selon toute vraisemblance, le verbe était mis en avant d’une
manière emphatique. Les Pharisiens s’expriment ici avec une parfaite exactitude. « Permis » : en effet, le
divorce n’est nulle part commandé dans la Loi, il est simplement permis et toléré. Voir une nuance dans S.
Matthieu, Matth. 19, 7, 8. — Un acte de divorce. Cf. Dt 24, 1-4. On nommait ainsi, en hébreu ספר כריתות, la
pièce officielle, écrite devant témoins, qui servait à régulariser les divorces chez les Juifs. Voyez notre
commentaire sur S. Matthieu, Matth. 5, 31. — Et de la renvoyer, sous-entendu « l’épouse ». Pauvres
femmes, qui étaient ainsi à la merci du caprice des hommes.