Marc 10, 51

Prenant la parole, Jésus lui dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » L’aveugle lui dit : « Rabbouni, que je retrouve la vue ! »

Prenant la parole, Jésus lui dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » L’aveugle lui dit : « Rabbouni, que je retrouve la vue ! »
Louis-Claude Fillion
Que veux-tu que je te fasse ? Question bien surprenante en apparence. « Celui qui pouvait rendre la lumière ignorait-il donc ce que voulait l’aveugle ? Il s’informe pour qu’on demande. Il interroge pour disposer le cœur à la prière ». V. Bède. — Rabbouni. Tandis que les deux autres Évangélistes traduisent ce titre par Κύριε (Seigneur), S. Marc le cite en hébreu, tel qu’il fut prononcé. Cf. Jean 20, 16. « Rabbouni » est un augmentatif de Rabbi, voyez l’Évangile selon S. Matthieu, Matth. 23, 7.
Pape Francois
35. Cela est manifeste lorsque nous le voyons à l’œuvre. Il est toujours à la recherche, toujours proche, toujours ouvert à la rencontre. Nous le contemplons s’arrêter pour parler avec la Samaritaine au puits où elle va prendre de l’eau (cf. Jn 4, 5-7). Nous le voyons, au milieu de la nuit, rencontrer Nicodème qui a peur d’être vu avec Lui (cf. Jn 3,1-2). Nous l’admirons se laisser laver les pieds, sans honte, par une prostituée (cf. Lc 7, 36-50) ; dire à la femme adultère les yeux dans les yeux : je ne te condamne pas (cf. Jn 8, 11) ; affronter l’indifférence de ses disciples lorsqu’il dit à l’aveugle sur la route avec tendresse : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » (Mc 10, 51). Le Christ montre que Dieu est proximité, compassion et tendresse.