Marc 10, 52
Et Jésus lui dit : « Va, ta foi t’a sauvé. » Aussitôt l’homme retrouva la vue, et il suivait Jésus sur le chemin.
Et Jésus lui dit : « Va, ta foi t’a sauvé. » Aussitôt l’homme retrouva la vue, et il suivait Jésus sur le chemin.
Le commandement du Seigneur est limpide, il clarifie le regard (Ps 18,9). Reçois le Christ, reçois la faculté de voir, reçois la lumière, afin que tu connaisses bien Dieu et l'homme (Homère Iliade, 5). Le Verbe qui nous a illuminés est plus délectable que l'or et la pierre précieuse, plus désirable que le miel qui coule des rayons (Ps 18,11). Comment, en effet, ne serait-il pas désirable, celui qui a illuminé l'esprit enseveli dans les ténèbres, et donné l'acuité aux yeux de l'âme porteurs de lumière (Platon Timée, 45 B)? Et de même que sans le soleil, malgré les autres étoiles, tout serait nuit (Héraclite Fragment 99, éd diels), de même, si nous n'avions pas connu le Verbe et n'avions pas été illuminés par lui, rien ne nous distinguerait des volailles que l'on gave, puisque nous serions engraissés dans l'obscurité et élevés pour la mort.
Recevons la lumière afin de recevoir Dieu; recevons la lumière et devenons les disciples du Seigneur. Telle est bien la promesse qu'il a faite à son Père: Je proclamerai ton nom devant mes frères, je te louerai en pleine assemblée (Ps 21,23). Chante la louange de Dieu, ton Père, fais-le moi connaître; tes paroles me sauveront, ton chant m'instruira. Car jusqu'à maintenant j'errais à la recherche de Dieu, mais, puisque tu m'illumines, Seigneur, par toi je trouve Dieu, de toi je reçois le Père; je deviens héritier avec toi, puisque tu n'as pas dédaigné ton frère.
Mettons donc fin à l'oubli de la vérité. Chassons l'ignorance et les ténèbres qui voilent notre regard comme un brouillard. Contemplons le Dieu véritable en faisant d'abord monter vers lui cette acclamation: Salut, ô lumière (Eschyle Agamemnon, 22, 508)! Alors que nous étions ensevelis dans les ténèbres et prisonniers de l'ombre de la mort, du ciel a resplendi pour nous une lumière plus pure que le soleil, plus douce que la vie d'ici-bas. Cette lumière est la vie éternelle, et tout ce qui y participe a la vie. Mais la nuit se garde de la lumière; de peur, elle disparaît, et fait place au jour du Seigneur.
Tout est devenu lumière sans déclin: l'occident s'est changé en orient. Voilà ce que signifie la nouvelle création (Ga 6,15). Car le soleil de justice (Ml 4,2), qui passe partout dans sa chevauchée, visite sans distinction tout le genre humain. Il imite son Père qui fait lever son soleil sur tous les hommes (Mt 5,45), et il répand sur tous la rosée de la vérité. Il a fait passer l'orient à l'occident et, en crucifiant la mort, il l'a transformée en vie. Il a arraché l'homme à la perdition et l'a fixé au firmament. Il a transplanté la corruption pour qu'elle devienne incorruptibilité, et il a changé la terre en ciel. Il est le divin agriculteur qui signale les moments favorables, excite les peuples au travail - au bon travail - leur rappelant la manière de vivre (Aratos Phénomènes, 6) en accord avec la vérité.
Il nous fait don de l'héritage paternel, vraiment immense, divin et inaltérable. Il divinise les hommes par son enseignement céleste en mettant ses lois dans leur pensée et en les inscrivant dans leur coeur (Jr 31,33). De quelles lois le prophète fait-il mention? Tous connaîtront Dieu, des plus petits jusqu'aux plus grands, et je pardonnerai leurs fautes, dit Dieu, et je ne me rappellerai plus leurs péchés (Jr 31,34).
Accueillons les lois de la vie, obéissons à l'exhortation de Dieu, apprenons à le connaître pour qu'il nous pardonne. Même s'il n'en a pas besoin, manifestons-lui notre gratitude, donnons-lui en paiement notre docilité, notre respect, comme un loyer que nous lui devons pour notre séjour ici-bas.
Recevons la lumière afin de recevoir Dieu; recevons la lumière et devenons les disciples du Seigneur. Telle est bien la promesse qu'il a faite à son Père: Je proclamerai ton nom devant mes frères, je te louerai en pleine assemblée (Ps 21,23). Chante la louange de Dieu, ton Père, fais-le moi connaître; tes paroles me sauveront, ton chant m'instruira. Car jusqu'à maintenant j'errais à la recherche de Dieu, mais, puisque tu m'illumines, Seigneur, par toi je trouve Dieu, de toi je reçois le Père; je deviens héritier avec toi, puisque tu n'as pas dédaigné ton frère.
Mettons donc fin à l'oubli de la vérité. Chassons l'ignorance et les ténèbres qui voilent notre regard comme un brouillard. Contemplons le Dieu véritable en faisant d'abord monter vers lui cette acclamation: Salut, ô lumière (Eschyle Agamemnon, 22, 508)! Alors que nous étions ensevelis dans les ténèbres et prisonniers de l'ombre de la mort, du ciel a resplendi pour nous une lumière plus pure que le soleil, plus douce que la vie d'ici-bas. Cette lumière est la vie éternelle, et tout ce qui y participe a la vie. Mais la nuit se garde de la lumière; de peur, elle disparaît, et fait place au jour du Seigneur.
Tout est devenu lumière sans déclin: l'occident s'est changé en orient. Voilà ce que signifie la nouvelle création (Ga 6,15). Car le soleil de justice (Ml 4,2), qui passe partout dans sa chevauchée, visite sans distinction tout le genre humain. Il imite son Père qui fait lever son soleil sur tous les hommes (Mt 5,45), et il répand sur tous la rosée de la vérité. Il a fait passer l'orient à l'occident et, en crucifiant la mort, il l'a transformée en vie. Il a arraché l'homme à la perdition et l'a fixé au firmament. Il a transplanté la corruption pour qu'elle devienne incorruptibilité, et il a changé la terre en ciel. Il est le divin agriculteur qui signale les moments favorables, excite les peuples au travail - au bon travail - leur rappelant la manière de vivre (Aratos Phénomènes, 6) en accord avec la vérité.
Il nous fait don de l'héritage paternel, vraiment immense, divin et inaltérable. Il divinise les hommes par son enseignement céleste en mettant ses lois dans leur pensée et en les inscrivant dans leur coeur (Jr 31,33). De quelles lois le prophète fait-il mention? Tous connaîtront Dieu, des plus petits jusqu'aux plus grands, et je pardonnerai leurs fautes, dit Dieu, et je ne me rappellerai plus leurs péchés (Jr 31,34).
Accueillons les lois de la vie, obéissons à l'exhortation de Dieu, apprenons à le connaître pour qu'il nous pardonne. Même s'il n'en a pas besoin, manifestons-lui notre gratitude, donnons-lui en paiement notre docilité, notre respect, comme un loyer que nous lui devons pour notre séjour ici-bas.
Tel est le sens de ces paroles: Les premiers qui avaient cru en Jésus-Christ le reprenaient de ce qu'il appelait Jésus «Fils de David»; ils voulaient qu'il se tût, ou qu'au lieu de donner au Sauveur un nom peu digne de lui, il lui criât: «Fils de Dieu, ayez pitié de moi». Mais cet aveugle n'obéit point à leurs reproches: «Il criait encore plus haut», etc. Le Seigneur entendit ses cris. Alors Jésus s'arrêtant, ordonna qu'on le fît venir». Remarquez combien l'aveugle dont parle saint Luc est inférieur à celui-ci: Jésus ne l'appelle pas lui-même, comme saint Matthieu le rapporte; il n'ordonne pas qu'on le fasse venir, comme nous le voyons ici; mais il ordonne qu'on le lui amène comme étant incapable de venir à lui-même. L'aveugle, au contraire, dont il est ici question, est appelé par l'ordre du Sauveur: «Et ils l'appelèrent en lui disant: Ayez confiance, levez-vous, il vous appelle. Celui-ci, rejetant son manteau, s'élança et vint à Jésus». Le vêtement de cet aveugle, de ce mendiant signifie peut-être la pauvreté et l'indigence dont il était comme enveloppé; il s'en débarrasse pour venir à Jésus, et lorsqu'il est près de lui, le Sauveur l'interroge et lui dit: «Que voulez-vous que je vous fasse ?»
Le titre de Maître ou de Seigneur qu'on lit dans les autres Évangélistes, est plus digne que celui de Fils de David. Aussi le Sauveur, qui ne l'a point exaucé, tant qu'il a dit: «Fils de David», le guérit aussitôt qu'il l'appelle: «Maître». «Et Jésus lui dit: Allez, votre foi vous a sauvé. Et il vit au même instant, et il suivait Jésus dans le chemin».
Cet aveugle appelle le Seigneur «Fils de David», parce qu'il entend les louanges de la foule qui passe, et qu'il acquiert ainsi la certitude que le Sauveur vient accomplir les oracles et l'attente des prophètes.
Ou bien il lui fait cette question pour ne point lui donner lieu de penser qu'il lui accorderait autre chose que ce qu'il désirait recevoir. En effet, le Sauveur avait coutume de faire exprimer devant tous ceux qui étaient présents le désir de ceux qui sollicitaient leur guérison, avant de la leur accorder. Il voulait tout à la fois exciter la foi de ceux qui en étaient les témoins, et montrer qu'il n'accordait cette grâce qu'à ceux qui en étaient dignes.
«L'aveugle lui répondit: Seigneur, faites que je voie». Cet aveugle n'a qu'un désir, celui de voir la lumière, car quels que soient les autres biens qu'il puisse posséder, sans la lumière, il lui est impossible de les voir.
«Et ils vinrent ensuite à Jéricho». Le nom de Jéricho a un rapport remarquable avec la passion qui approche; il signifie lune ou anathème. En effet, la défaillance de la chair de Jésus-Christ est la préparation pour entrer dans la Jérusalem céleste. «Et lorsqu'il sortait de Jéricho, un aveugle», etc.
Jésus voyant la ferveur de sa demande, s'empresse de la récompenser en l'exauçant pleinement.
L'aveuglement où est tombé une partie du peuple juif, fera place à la lumière, lorsqu'à la fin du monde, Notre-Seigneur leur enverra le prophète Elie ( Ml 4, 5).
Le peuple juif, qui conserve les Écritures sans les accomplir, est aussi figuré par ce mendiant du chemin, qui souffre de la faim. Il crie: «Fils de David, ayez pitié de moi», parce que c'est par les mérites des patriarches, que le peuple juif peut obtenir la grâce de la lumière. Des menaces multipliées lui imposent silence; ce sont les péchés et les démons qui étouffent le cri du pauvre; mais cet aveugle redouble ses cris, car plus la lutte devient violente, plus aussi il faut lever les mains avec de grands cris vers la pierre du secours ( Ex 17, 11; 1 R 4), c'est-à-dire, vers Jésus de Nazareth.
Le peuple juif, après s'être dépouillé du vieil homme, accourt aussi comme un faon qui bondit sur les montagnes. Il secoue sa négligence, jette les regards sur les hauteurs où se trouvent les patriarches, les prophètes, les Apôtres, et s'élance à leur suite vers les choses du ciel. Tel est l'ordre habituel du salut: nous écoutons d'abord la parole des prophètes, nous faisons entendre le cri de la foi, nous sommes appelés par les Apôtres, nous nous levons par la pénitence, nous nous dépouillons par le baptême, nous sommes interrogés pour faire connaître notre volonté. L'aveugle à qui Jésus demande ce qu'il désire, répond qu'il veut voir la volonté du Seigneur.
Ou bien encore, cette voie, c'est celle qui a dit: «Je suis la vérité et la vie», voie étroite qui conduit sur les hauteurs escarpées de Jérusalem et de Béthanie, et sur le mont des Oliviers, qui est la montagne de la lumière et de la consolation.
La raison pour laquelle saint Marc ne parle que de cet aveugle, c'est que sa guérison a donné au miracle autant d'éclat et de renommée qu'en avait son infirmité. Quant à la guérison rapportée par saint Luc, elle a eu lieu dans des circonstances semblables; cependant c'est un autre aveugle qui fut l'objet de ce miracle.
Celui qui avait la puissance de lui rendre la vue pouvait-il ignorer le désir de cet aveugle? S'il l'interroge, c'est donc pour que cet aveugle demande sa guérison; c'est pour faire naître dans son coeur une prière fervente.
Saint Matthieu nous parle de deux aveugles assis sur le bord du chemin, et qui obtinrent du Seigneur la guérison qu'ils demandaient à grands cris. Saint Luc, au contraire, ne parle que d'un seul aveugle qui recouvra la vue dans les mêmes circonstances, à la porte de Jéricho. Personne, pour peu qu'on réfléchisse, n'en conclura qu'il y a contradiction entre les Évangélistes, mais tout simplement que le récit de l'un est plus développé que la narration de l'autre. Ce qui paraît ici certain, c'est que l'un de ces deux aveugles avait plus de notoriété que l'autre, comme nous le fait supposer saint Marc en nous faisant connaître son nom et celui de son père.
Dans le sens mystique, Jéricho, dont le nom veut dire lune, représente les défaillances de notre mutabilité naturelle. C'est en approchant de Jéricho, que Notre-Seigneur rend la vue à cet aveugle, parce que c'est en paraissant revêtu d'une chair mortelle et aux approches de sa passion, qu'il amène un grand nombre d'âmes à la lumière de la foi. En effet, ce n'est pas dans les premières années de son incarnation, mais dans les années qui ont précédé immédiatement sa mort, qu'il a révélé au monde le mystère du Verbe incarné.
Avant d'entrer dans Jéricho, Jésus rend la vue à un seul aveugle, et en sortant de cette ville il en guérit deux, c'est-à-dire, qu'avant sa passion il n'a prêché son Évangile qu'au seul peuple juif, tandis qu'après sa résurrection et son ascension, il a révélé par ses Apôtres aux Juifs et aux gentils, les secrets de sa divinité et de son humanité. Saint Marc, qui ne rapporte la guérison que d'un seul aveugle, a en vue le salut des gentils, et présente à ceux qu'il instruisait des mystères de la foi, une figure spéciale de leur conversion. Saint Matthieu, au contraire, dont l'Évangile écrit pour les Hébreux convertis à la foi, devait cependant parvenir ensuite aux gentils, rapporte la guérison de deux aveugles, pour nous apprendre que les deux peuples participeraient un jour à la même grâce de la foi. Au moment où Notre-Seigneur sort de Jéricho, accompagné de ses disciples et d'une grande multitude, un aveugle se trouve assis sur le bord du chemin pour demander l'aumône; cet aveugle est la figure du peuple des gentils qui commence à concevoir l'espérance de recouvrer la lumière, lorsque le Sauveur monte aux cieux, suivi d'une foule innombrable de fidèles, et de tous les élus, depuis le commencement du monde, qui entrèrent avec lui dans le royaume des c ieux. Cet aveugle mendie sur le bord de la route, parce que le peuple des gentils n'était pas encore entré dans la vérité, et faisait simplement des efforts pour y parvenir.
Dès que le peuple des gentils eut appris la célébrité du nom de Jésus-Christ, il cherche à participer à ses grâces, malgré les oppositions nombreuses d'abord des Juifs, puis des gentils eux-mêmes, qui ne voulaient pas que le monde rendu à la lumière invoquât le nom de Jésus Christ; cependant leurs violentes attaques ne purent priver de la grâce du salut ceux qui étaient prédestinés à la vie. C'est en passant que Jésus entend les cris de cet aveugle; car si c'est par la puissance de sa divinité qu'il chasse les ténèbres de notre âme, c'est par son humanité qu'il a compassion de nous. La naissance, la mort de Jésus sont comme un passage, ce sont des actions accomplies dans le temps, mais se tenir debout signifie pour Dieu, ordonner d'une manière immuable. Le Seigneur appelle à lui cet aveugle qui crie, lorsqu'il charge les prédicateurs de porter aux gentils la parole de la foi. Ceux-ci appellent l'aveugle, l'excitent à la confiance, lui commandent de se lever et de venir trouver le Seigneur, lorsqu'en instruisant les ignorants, ils font naître dans leur âme l'espérance du salut, les font sortir de la fange des vices, et leur commandent de se préparer aux combats de la vertu. L'aveugle jette son manteau et s'élance vers Jésus, figure de celui qui se débarrasse de tous les liens du monde, et qui s'empresse de marcher d'un pas libre vers la source de la lumière éternelle.
Imitons cet aveugle, ne demandons à Dieu ni les richesses, ni les biens de la terre, ni les honneurs, mais demandons à voir cette lumière que nous avons le privilège de ne contempler qu'avec les anges. C'est la foi qui nous conduit à cette lumière, aussi le Sauveur répond à cet aveugle: «Votre foi vous a sauvé». Il voit et se met à la suite de Jésus, c'est-à-dire, qu'il fait le bien qu'il lui est donné de comprendre; car suivre Jésus, c'est pratiquer le bien que l'intelligence perçoit, c'est imiter celui qui, aux félicités de ce monde, a préféré les ignominies et les opprobres. Il nous apprend ainsi que ce sont les amertumes qui ramèneront dans notre âme la joie intérieure que la poursuite des biens de la terre nous a fait perdre.
Cet aveugle témoigne sa reconnaissance à Jésus qui vient de le guérir, en suivant son bienfaiteur et en s'attachant à ses pas.
L'Évangéliste nous dit que cet aveugle suivit Jésus dans le chemin, c'est-à-dire, dans cette vie, car une fois la mort venue, Jésus exclut de sa société tous ceux qui ne l'ont pas suivi ici-bas en pratiquant ses commandements.
S. Matthieu, sans mentionner les paroles du Sauveur, raconte que la guérison fut opérée par
l’imposition de ses mains divines. — Et aussitôt il vit. Avec quel amour et quelle reconnaissance le miraculé
ne dût-il pas diriger son premier regard sur Jésus ! Mais il fit plus encore ; s’associant à la foule qui entourait
Notre-Seigneur, il suivit son bienfaiteur jusqu’à Jérusalem. L’Évangile de Nicodème, ch. 6, nous le montre
quelques jours plus tard, prenant courageusement la défense de Jésus au prétoire. « Et un autre Juif s’avança
et dit : J’étais aveugle de naissance ; j’entendais parler et je ne voyais personne. Et Jésus ayant passé, je
m’adressai à lui en criant à haute voix : Fils de David, prends pitié de moi ! Et il eut pitié de moi, et il posa sa
main sur mes yeux, et aussitôt je recouvrai la vue » [455].
Tandis que saint Matthieu parle de deux aveugles, saint Marc (comme saint Luc) parle d’un seul, du plus connu, et il en cite le nom.