Marc 11, 10
Béni soit le Règne qui vient, celui de David, notre père. Hosanna au plus haut des cieux ! »
Béni soit le Règne qui vient, celui de David, notre père. Hosanna au plus haut des cieux ! »
Bien des gens ont été stupéfaits du triomphe glorieux remporté par Jésus lorsqu'il fit son entrée à Jérusalem, alors que peu après il montra dans sa passion un visage sans gloire et humilié.
Si l'on considère en même temps la procession d'aujourd'hui et la passion, on voit Jésus, d'un côté sublime et glorieux, de l'autre humble et misérable. Car dans la procession il reçoit des honneurs royaux, et dans la passion on le voit châtié comme un bandit. Ici, la gloire et l'honneur l'environnent, là il n'a ni apparence ni beauté (cf. Is 53,2). Ici, c'est la joie des hommes et la fierté du peuple; là, c'est la honte des hommes et le mépris du peuple (cf. Ps 21,7). Ici, on l'acclame: Hosanna au fils de David. Béni soit le roi d'Israël qui vient (cf. Mc 11,10). Là, on hurle qu'il mérite la mort et on se moque de lui parce qu'il s'est fait roi d'Israël. Ici, on accourt vers lui avec des palmes; là, ils le soufflettent au visage avec leurs paumes, et l'on frappe sa tête à coups de roseau. Ici, on le comble d'éloges; là, il est rassasié d'injures. Ici, on se dispute pour joncher sa route avec le vêtement des autres; là, on le dépouille de ses propres vêtements. Ici, on le reçoit dans Jérusalem comme le roi juste et le Sauveur; là, il est chassé de Jérusalem comme un criminel et un imposteur. Ici, il est monté sur un âne, assailli d'hommages; là, il est pendu au bois de la croix, déchiré par les fouets, transpercé de plaies et abandonné par les siens.
Si nous voulons, mes frères, suivre notre chef sans trébucher à travers la prospérité comme à travers l'adversité, contemplons-le mis en honneur dans cette procession, soum is aux outrages et aux souffrances dans sa passion, mais gardant une âme immuable dans un tel bouleversement.
Seigneur Jésus, c'est toi, joie et salut de tous, que tous bénissent de leurs voeux, qu'ils te voient monté sur l'âne ou suspendu à la croix. Que tous puissent te voir régnant sur ton trône royal et te louent pour les siècles des siècles. A toi louange et honneur pour tous les siècles des siècles.
Si l'on considère en même temps la procession d'aujourd'hui et la passion, on voit Jésus, d'un côté sublime et glorieux, de l'autre humble et misérable. Car dans la procession il reçoit des honneurs royaux, et dans la passion on le voit châtié comme un bandit. Ici, la gloire et l'honneur l'environnent, là il n'a ni apparence ni beauté (cf. Is 53,2). Ici, c'est la joie des hommes et la fierté du peuple; là, c'est la honte des hommes et le mépris du peuple (cf. Ps 21,7). Ici, on l'acclame: Hosanna au fils de David. Béni soit le roi d'Israël qui vient (cf. Mc 11,10). Là, on hurle qu'il mérite la mort et on se moque de lui parce qu'il s'est fait roi d'Israël. Ici, on accourt vers lui avec des palmes; là, ils le soufflettent au visage avec leurs paumes, et l'on frappe sa tête à coups de roseau. Ici, on le comble d'éloges; là, il est rassasié d'injures. Ici, on se dispute pour joncher sa route avec le vêtement des autres; là, on le dépouille de ses propres vêtements. Ici, on le reçoit dans Jérusalem comme le roi juste et le Sauveur; là, il est chassé de Jérusalem comme un criminel et un imposteur. Ici, il est monté sur un âne, assailli d'hommages; là, il est pendu au bois de la croix, déchiré par les fouets, transpercé de plaies et abandonné par les siens.
Si nous voulons, mes frères, suivre notre chef sans trébucher à travers la prospérité comme à travers l'adversité, contemplons-le mis en honneur dans cette procession, soum is aux outrages et aux souffrances dans sa passion, mais gardant une âme immuable dans un tel bouleversement.
Seigneur Jésus, c'est toi, joie et salut de tous, que tous bénissent de leurs voeux, qu'ils te voient monté sur l'âne ou suspendu à la croix. Que tous puissent te voir régnant sur ton trône royal et te louent pour les siècles des siècles. A toi louange et honneur pour tous les siècles des siècles.
Béni soit celui qui vient… Souhait
d’heureuse bienvenue, adressé à Jésus au moyen de paroles inspirées. Cf. Ps 118, 26. — À ce souhait qui
concernait la personne du Messie, S. Marc en ajoute un autre, qu’on trouve seulement dans sa rédaction, et
qui était relatif au royaume du Christ : Béni soit le règne de notre père David… ! La manière dont le peuple
caractérisait ce royaume est significative. Notre père David : c’était le royaume de David continué, restauré,
transfiguré par le plus illustre de ses descendants. Voilà le pendant de la parole de l’Ange : « le Seigneur
Dieu lui donnera le trône de David son père, et il régnera éternellement sur la maison de Jacob, et son règne
n’aura pas de fin ». Luc 1, 32. Voilà Jésus ouvertement acclamé par la multitude comme le Roi-Messie ! —
Hosanna au plus haut des cieux ! Gloire à Dieu qui trône au plus haut des deux ! Du Messie, la foule
remonte à celui qui l’envoie, pour le remercier de ce que les temps si ardemment désirés soient enfin
accomplis.