Marc 11, 24
C’est pourquoi, je vous le dis : tout ce que vous demandez dans la prière, croyez que vous l’avez obtenu, et cela vous sera accordé.
C’est pourquoi, je vous le dis : tout ce que vous demandez dans la prière, croyez que vous l’avez obtenu, et cela vous sera accordé.
Quoi que ce soit que vous demandiez en priant… Si
vous pouvez être certains d’obtenir par une prière pleine de foi la puissance d’accomplir les miracles les plus
étonnants, à plus forte raison obtiendrez-vous toutes les autres choses que vous demanderez au Seigneur. —
Vous le recevrez. La Vulgate a lu le verbe au futur. Le verbe est au présent dans la Recepta. Nous préférons
avec Tischendorf et Lachmann l’aoriste indiquant un événement passé, qu’on trouve dans les manuscrits B,
C, L, Δ, Sinait. Cette leçon est très expressive : la prière du chrétien est à peine formulée qu’elle est déjà
exaucée.
De même que Jésus prie le Père et rend grâces avant de recevoir ses dons, il nous apprend cette audace filiale : " tout ce que vous demandez en priant, croyez que vous l’avez déjà reçu " (Mc 11, 24). Telle est la force de la prière, " tout est possible à celui qui croit " (Mc 9, 23), d’une foi " qui n’hésite pas " (Mt 21, 22). Autant Jésus est attristé par le " manque de foi " de ses proches (Mc 6, 6) et le " peu de foi " de ses disciples (Mt 8, 26), autant il est saisi d’admiration devant la " grande foi " du centurion romain (Mt 8, 10) et de la cananéenne (Mt 15, 28).