Marc 11, 25
Et quand vous vous tenez en prière, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est aux cieux vous pardonne aussi vos fautes. »
Et quand vous vous tenez en prière, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est aux cieux vous pardonne aussi vos fautes. »
Souvent il arrive que, malgré une foi très vive, on n’obtient pas les grâces demandées au
Seigneur. C’est qu’on n’est pas en règle avec ses frères, qu’on nourrit au fond du cœur quelque sentiment
peu charitable. Telle est la liaison des idées. — S. Marc mentionne seul en cet endroit les pensées contenues
dans les vv. 25 et 26 ; S. Matthieu les passe sous silence, sans doute parce qu’il les avait déjà citées dans le
Discours sur la Montagne, Matth. 6, 14, 15. Elles durent revenir plus d’une fois sur les lèvres du Sauveur. —
Debout pour prier. Les Juifs se tenaient habituellement debout pour prier. Cf. 1Ro 1, 26 ; Matth. 4, 5 ;
Luc 18, 11. De là le nom de מעמדות, « stations », qui servait souvent chez eux à désigner les prières, et que
notre langage liturgique leur a emprunté. Parfois néanmoins ils priaient à genoux, 2Ro 8, 54 ; Da 6, 10, ou
prosternés, Js 7, 6 ; 2Ro 18, 42. — Pardonnez. Le verbe grec a le sens de : remettez, renvoyez, relâchez :
Belle expression pour indiquer le pardon généreusement accordé.
Cette demande est si importante qu’elle est la seule sur laquelle le Seigneur revient et qu’il développe dans le sermon sur la montagne (cf. Mt 6, 14-15 ; 5, 23-24 ; Mc 11, 25). Cette exigence cruciale du mystère de l’Alliance est impossible pour l’homme. Mais " tout est possible à Dieu ".