Marc 14, 19
Ils devinrent tout tristes et, l’un après l’autre, ils lui demandaient : « Serait-ce moi ? »
Ils devinrent tout tristes et, l’un après l’autre, ils lui demandaient : « Serait-ce moi ? »
Ils commencèrent… à lui dire l’un après l’autre. Cette dernière expression (Cf. Jean 8, 9 ; Rm 12, 15) est
très pittoresque. — Après est-ce moi, la Recepta ajoute : « Et un autre [dit], est-ce moi ? » Il n’est pas sûr
que ces mots soient authentiques. — Mais pourquoi tous les Apôtres adressaient-ils cette question à Jésus ?
C’est que, répond délicatement Théophylacte, bien qu’ils se sentissent étrangers à la coupable intention dont
avait parlé leur Maître, ils croyaient cependant beaucoup plus à Celui qui connaît le cœur de tous, qu’ils ne
croyaient à eux-mêmes.